Les doutes existent et ce serait une erreur de les ignorer. Raison pour laquelle France Culture publie une chronique à ce sujet et revient sur les principaux arguments que l’on entend. « Des questions sur le climat et le réchauffement de la planète, il y en a. Et si c’était faux ? Au moins partiellement faux ? Et si le changement climatique n’existait tout simplement pas ? Et s’il n’était pas dû aux activités humaines ? Et si ce n’était pas si grave ? Une succession d’interrogations, toutes légitimes, sur le climat comme une manière de se protéger ou du moins de protéger son mode de vie, ses habitudes. Car, après tout, si l’on répond positivement à une seule de ces questions, pourquoi s’en faire ? Ça nous offrirait un sacré soulagement, nous donnant en prime bonne conscience », commence la radio publique.
Concernant le réchauffement, les statistiques moyennes montrent que depuis que l’on mesure les températures cela augmente. Et donc par rapport au début du XXème siècle climat se réchauffe globalement même si l’on observe des fluctuations jusque dans les années 1980. « À ce stade on pouvait encore parler de fluctuations naturelles, mais ensuite tout s’emballe et les décennies qui suivent sont non seulement plus chaudes, mais elles sont bien, bien plus chaudes et l’on bat record sur record été après été, hiver après hiver. Les biologistes rajoutent même que les espèces se déplacent, changent de comportement. Des oiseaux auparavant migrateurs ne migrent plus, les plantes fleurissent plus tôt, les vendanges sont beaucoup plus précoces, des espèces tropicales s’installent plus au Nord... » continue l’article publié avec la rediffusion de la chronique.
Reste désormais à s’interroger sur les causes de ce réchauffement. « Le processus physico-chimique du rôle du CO2 comme gaz à effet de serre a été démontré. Plus de CO2 égale plus de chaleur ! D’autre part, il existe une corrélation forte entre nos émissions et le CO2 atmosphérique. Le problème est d’autant plus réel que nous sommes face à une accumulation. Le CO2 d’aujourd’hui s’ajoute à celui d’hier. Nous chargeons la barque sans jamais la décharger » lit-on plus loin.
Enfin, le dernier avis très répandu consiste à estimer que le réchauffement actuel est un parmi d’autres. La dessus aussi la chronique de France Culture – dont on peut tout de mêm déplorer le ton méprisant plutôt que pédagogue – apporte une réponse : « C’est rigoureusement exact. Si l’on ne considère que les 500 millions d’années, c’est-à-dire en remontant au début de l’ère primaire, seules trois périodes se signalent par d’importantes calottes de glace aux pôles. Le problème est que la phase fraîche que nous traversons a débuté il y a environ 30 millions d’années et qu’elle est plus intense depuis environ un million d’années. Au cours de tout ce temps, la biodiversité a évolué pour s’adapter à cette fraîcheur. Cela s’est fait progressivement, laissant le temps à la vie de suivre le mouvement. Aujourd’hui nous jouons avec le thermostat à une vitesse folle, folle pour la capacité de réaction du vivant, et sans doute même de nos sociétés. La véritable préoccupation est bien celle de la vitesse et pas celle de l’amplitude seule ».
Retrouver en intégralité la chronique sur le site de France Culture
Concernant le réchauffement, les statistiques moyennes montrent que depuis que l’on mesure les températures cela augmente. Et donc par rapport au début du XXème siècle climat se réchauffe globalement même si l’on observe des fluctuations jusque dans les années 1980. « À ce stade on pouvait encore parler de fluctuations naturelles, mais ensuite tout s’emballe et les décennies qui suivent sont non seulement plus chaudes, mais elles sont bien, bien plus chaudes et l’on bat record sur record été après été, hiver après hiver. Les biologistes rajoutent même que les espèces se déplacent, changent de comportement. Des oiseaux auparavant migrateurs ne migrent plus, les plantes fleurissent plus tôt, les vendanges sont beaucoup plus précoces, des espèces tropicales s’installent plus au Nord... » continue l’article publié avec la rediffusion de la chronique.
Reste désormais à s’interroger sur les causes de ce réchauffement. « Le processus physico-chimique du rôle du CO2 comme gaz à effet de serre a été démontré. Plus de CO2 égale plus de chaleur ! D’autre part, il existe une corrélation forte entre nos émissions et le CO2 atmosphérique. Le problème est d’autant plus réel que nous sommes face à une accumulation. Le CO2 d’aujourd’hui s’ajoute à celui d’hier. Nous chargeons la barque sans jamais la décharger » lit-on plus loin.
Enfin, le dernier avis très répandu consiste à estimer que le réchauffement actuel est un parmi d’autres. La dessus aussi la chronique de France Culture – dont on peut tout de mêm déplorer le ton méprisant plutôt que pédagogue – apporte une réponse : « C’est rigoureusement exact. Si l’on ne considère que les 500 millions d’années, c’est-à-dire en remontant au début de l’ère primaire, seules trois périodes se signalent par d’importantes calottes de glace aux pôles. Le problème est que la phase fraîche que nous traversons a débuté il y a environ 30 millions d’années et qu’elle est plus intense depuis environ un million d’années. Au cours de tout ce temps, la biodiversité a évolué pour s’adapter à cette fraîcheur. Cela s’est fait progressivement, laissant le temps à la vie de suivre le mouvement. Aujourd’hui nous jouons avec le thermostat à une vitesse folle, folle pour la capacité de réaction du vivant, et sans doute même de nos sociétés. La véritable préoccupation est bien celle de la vitesse et pas celle de l’amplitude seule ».
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