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88% de piqures en moins dans un rayon de trente à soixante mètres. C’est avec cette statistique impressionnante que deux Français sont parvenus à exporter dans le monde entier leur piège anti-moustique. « En 2014, Simon Lillamand et Pierre Bellagambi créent Techno BAM (pour "Borne Anti-Moustiques"), qui se spécialise alors dans la conception d’une solution de démoustication écoresponsable. Deux ans plus tard, ils réussissent à développer un appareil de piégeage qu’il baptise Qista. Protégée par deux brevets, la technologie consiste à disperser du dioxyde de carbone recyclé pour imiter la respiration humaine, qui attire les moustiques femelles (les mâles ne piquent pas). Au même moment, elle diffuse un leurre olfactif pour simuler l’odeur corporelle, en fait de l’acide lactique. Le dispositif attire la femelle moustique qui, une fois à proximité, est aspirée dans une nasse dont elle ne peut sortir. Les moustiques mâles et les autres insectes, abeilles, papillons et autres coccinelles ne sont pas attirés par le piège et peuvent continuer à jouer leur rôle dans leur environnement » explique France Culture .
Lors des essais en Camargue, le piège capture jusqu’à 7 800 moustiques par jour, ce qui a un effet direct sur la reproduction de ces derniers. « Il ne s’agit pas seulement d’un piège mais d’un outil de prévention anti-vectorielle. La borne offre également un véritable système de monitoring en temps réel grâce à des capteurs géolocalisés qui analysent le volume de moustiques capturés et les niveaux d’infestations actuels et ceux à venir. Ces données sont ensuite croisées avec les évolutions météorologiques et environnementales à proximité immédiate de chaque appareil. Les autorités compétentes, informées des niveaux d’infestation peuvent alors quantifier les populations de moustiques afin d’améliorer et d’anticiper leurs déplacements pour prioriser les actions à mettre en œuvre afin d’optimiser la capture » ajoute la radio.
Les perspectives ont convaincu une cinquantaine de villes qui se sont équipés de dizaines de bornes pour leur territoire. En Afrique, des essais se sont avérés aussi prometteurs et des premiers marchés ont été remportés qui laissent espérer des fruits dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Lors des essais en Camargue, le piège capture jusqu’à 7 800 moustiques par jour, ce qui a un effet direct sur la reproduction de ces derniers. « Il ne s’agit pas seulement d’un piège mais d’un outil de prévention anti-vectorielle. La borne offre également un véritable système de monitoring en temps réel grâce à des capteurs géolocalisés qui analysent le volume de moustiques capturés et les niveaux d’infestations actuels et ceux à venir. Ces données sont ensuite croisées avec les évolutions météorologiques et environnementales à proximité immédiate de chaque appareil. Les autorités compétentes, informées des niveaux d’infestation peuvent alors quantifier les populations de moustiques afin d’améliorer et d’anticiper leurs déplacements pour prioriser les actions à mettre en œuvre afin d’optimiser la capture » ajoute la radio.
Les perspectives ont convaincu une cinquantaine de villes qui se sont équipés de dizaines de bornes pour leur territoire. En Afrique, des essais se sont avérés aussi prometteurs et des premiers marchés ont été remportés qui laissent espérer des fruits dans la lutte contre les maladies infectieuses.