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Encore un effet indésirable du glyphosate. D’après une étude publiée dans la revue Environmental Health, le célèbre herbicide semble avoir des effets sur le développement du système hormonal. Gérée par la collaboration de chercheurs du monde entier, cette étude a été conduite par l’Institut Ramazzini en Italie. Ils ont soumis des rats au glyphosate et ont observés les éventuelles anomalies. « L’exposition au produit, écrivent les chercheurs, « est associée à une augmentation de la distance anogénitale [un marqueur de masculinisation] chez les mâles et les femelles », ainsi qu’à une apparition retardée du premier œstrus (c’est-à-dire les chaleurs) et une augmentation de la testostérone chez les femelles. Une augmentation de la concentration d’hormone thyroïdienne (TSH) a également été notée chez les mâles. Ces résultats s’ajoutent à ceux, publiés en février 2018 et issus de la même expérience, indiquant une modification de la flore intestinale chez les animaux exposés, par rapport groupe témoin » rapporte Le Monde .
Pour se prémunir des critiques régulièrement formulées contre les études de ce type, les chercheurs ont innové dans leur méthode, nous apprend le journal français : « Les auteurs ont construit leur protocole afin de répondre à certaines des critiques formulées à l’encontre de la majorité des études animales : celles-ci sont souvent menées à des niveaux d’exposition bien plus importants que les niveaux définis comme sûrs par les autorités sanitaires et ne concernent souvent que le glyphosate pur — et non les produits commerciaux utilisés par les jardiniers et les agriculteurs, qui comportent d’autres substances, dites adjuvantes, destinées à rendre efficace le principe actif ».
Les animaux ont été exposés à la substance par une dose journalière dans le seuil toléré par le Etats-Unis. Soit trois fois plus que ce que l’Union européenne autorise. « Bien que préliminaires (les animaux n’ont été observés que sur une période maximale de treize semaines), ces résultats ouvrent une nouvelle controverse sur les propriétés du glyphosate, le pesticide le plus utilisé au monde. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et les principales agences de sécurité sanitaire — Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine, Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), etc. — ne s’accordent pas sur les propriétés intrinsèques du produit : le premier l’estime génotoxique, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable pour l’homme », tandis que les secondes ne le jugent ni génotoxique, ni cancérogène, que ce soit pour l’animal ou pour l’homme… » commente Le Monde. L’étude en elle—même mérite recul et analyse mais elle ouvre un nouveau front d’inquiétude pour l’herbicide le plus célèbre.
Pour se prémunir des critiques régulièrement formulées contre les études de ce type, les chercheurs ont innové dans leur méthode, nous apprend le journal français : « Les auteurs ont construit leur protocole afin de répondre à certaines des critiques formulées à l’encontre de la majorité des études animales : celles-ci sont souvent menées à des niveaux d’exposition bien plus importants que les niveaux définis comme sûrs par les autorités sanitaires et ne concernent souvent que le glyphosate pur — et non les produits commerciaux utilisés par les jardiniers et les agriculteurs, qui comportent d’autres substances, dites adjuvantes, destinées à rendre efficace le principe actif ».
Les animaux ont été exposés à la substance par une dose journalière dans le seuil toléré par le Etats-Unis. Soit trois fois plus que ce que l’Union européenne autorise. « Bien que préliminaires (les animaux n’ont été observés que sur une période maximale de treize semaines), ces résultats ouvrent une nouvelle controverse sur les propriétés du glyphosate, le pesticide le plus utilisé au monde. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et les principales agences de sécurité sanitaire — Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine, Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), etc. — ne s’accordent pas sur les propriétés intrinsèques du produit : le premier l’estime génotoxique, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable pour l’homme », tandis que les secondes ne le jugent ni génotoxique, ni cancérogène, que ce soit pour l’animal ou pour l’homme… » commente Le Monde. L’étude en elle—même mérite recul et analyse mais elle ouvre un nouveau front d’inquiétude pour l’herbicide le plus célèbre.