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Le gaz russe continue à arriver en Union européenne. « Les volumes entre janvier et juillet ont bondi de 40 % par rapport à la même période en 2021, selon le fournisseur de données Kpler, cité fin août par l’organisation non gouvernementale (ONG) Global Witness. « Tandis que les pays européens dénoncent la guerre, ils mettent de l’argent dans les poches de [Vladimir] Poutine », le président russe, cingle l’ONG britannique. « Ces pays devraient aligner leurs actions sur leurs paroles en interdisant le commerce du GNL russe qui alimente à la fois la guerre et la crise climatique » – le gaz étant, avec le charbon et le pétrole, responsable du réchauffement de la planète », relève Le Monde.
Si les chiffres sont exacts, les proportions confirment tout de même un changement de paradigme très important. « La donne a déjà « vraiment changé du tout au tout », plaide cependant un porte-parole de la Commission européenne. En 2021, les pays de l’UE recevaient plus de 150 milliards de mètres cubes de gaz russe. Soit 45 % de toutes leurs importations gazières, en majorité par gazoduc. Sur les sept premiers mois de 2023, les achats à des sociétés russes seraient descendus à environ 25 milliards de mètres cubes, selon de premiers recoupements. Soit 15 % des importations – dont, désormais, la moitié sous forme de GNL », appuie le quotidien.
Le Qatar et les Etats-Unis ont largment profité de la recherche d’alternatives à la Russie, mais n’ont pas réussi à compenser totalement les besoins. « Les ventes de GNL vers l’Europe rapportent encore une manne considérable à l’économie russe : déjà plus de 5 milliards d’euros entre janvier et juillet, estime un collectif établi en Finlande, le Centre pour la recherche sur l’énergie et la propreté de l’air (CREA). C’est plus du double, par rapport à la même période en 2021. « La raison pour laquelle l’Europe a réussi à attirer autant de GNL, c’est qu’elle l’a payé à des prix très élevés », rappelle Camille Defard, cheffe du centre énergie de l’Institut Jacques-Delors. Malgré la coupure de certaines vannes (vers l’Allemagne ou la Pologne), la Russie continue de faire fonctionner le gazoduc Brotherhood (« fraternité »), même a minima. Cette canalisation mène jusqu’à la Hongrie et à l’Autriche via… l’Ukraine. Selon le décompte du CREA transmis au Monde, ses ventes par canalisation ont même rapporté deux fois plus que celles de gaz liquéfié, durant les sept premiers mois de l’année : 10 milliards d’euros. »
Retrouver ici en intégralité le décryptage du « Monde »
Si les chiffres sont exacts, les proportions confirment tout de même un changement de paradigme très important. « La donne a déjà « vraiment changé du tout au tout », plaide cependant un porte-parole de la Commission européenne. En 2021, les pays de l’UE recevaient plus de 150 milliards de mètres cubes de gaz russe. Soit 45 % de toutes leurs importations gazières, en majorité par gazoduc. Sur les sept premiers mois de 2023, les achats à des sociétés russes seraient descendus à environ 25 milliards de mètres cubes, selon de premiers recoupements. Soit 15 % des importations – dont, désormais, la moitié sous forme de GNL », appuie le quotidien.
Le Qatar et les Etats-Unis ont largment profité de la recherche d’alternatives à la Russie, mais n’ont pas réussi à compenser totalement les besoins. « Les ventes de GNL vers l’Europe rapportent encore une manne considérable à l’économie russe : déjà plus de 5 milliards d’euros entre janvier et juillet, estime un collectif établi en Finlande, le Centre pour la recherche sur l’énergie et la propreté de l’air (CREA). C’est plus du double, par rapport à la même période en 2021. « La raison pour laquelle l’Europe a réussi à attirer autant de GNL, c’est qu’elle l’a payé à des prix très élevés », rappelle Camille Defard, cheffe du centre énergie de l’Institut Jacques-Delors. Malgré la coupure de certaines vannes (vers l’Allemagne ou la Pologne), la Russie continue de faire fonctionner le gazoduc Brotherhood (« fraternité »), même a minima. Cette canalisation mène jusqu’à la Hongrie et à l’Autriche via… l’Ukraine. Selon le décompte du CREA transmis au Monde, ses ventes par canalisation ont même rapporté deux fois plus que celles de gaz liquéfié, durant les sept premiers mois de l’année : 10 milliards d’euros. »
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