Creative Commons - Pixabay
Il y a des chiffres qui ne trompent pas. S’ils ne sont pas des indicateurs globaux, les retours sur expérience des associations d’aide aux plus démunis sont éclairants. « Le Secours populaire a enregistré une explosion des demandes d’aide alimentaire pendant le confinement, où près d’un requérant sur deux était un nouveau venu, selon le dernier baromètre de l’association publié mercredi 30 septembre. Pendant les deux mois du confinement, 1 270 000 personnes ont sollicité l’aide du Secours populaire dans ses permanences d’accueil – contre 3,3 millions sur toute l’année 2019. L’organisation s’attend à un chiffre « largement supérieur » pour l’année 2020. Parmi ces demandeurs, 45 % étaient jusque-là inconnus de l’association, indique ce baromètre réalisé avec Ipsos » raconte Le Monde.
Le confinement a accentué de manière catastrophique les différences de revenus et de niveau de vie. Outre la perte de revenus et les difficultés rencontrées par les foyers les plus fragiles, l’aide alimentaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Le confinement a aussi accentué les inégalités scolaires, avec le « manque de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) et d’accès à Internet pour suivre l’école à distance, des logements exigus ne permettant pas de s’isoler pour étudier dans le calme », souligne l’association, rappelant que 500 000 enfants auraient décroché scolairement. Les étudiants, nombreux à occuper des petits boulots pour financer leurs études, représentent une autre catégorie durement touchée par la crise et le chômage qui l’a accompagnée » appuie le quotidien.
Ces résultats qui concernent la période du confinement soulignent la fragilité d’une catégorie de la population qui face à des imprévus ou des difficultés est directement concernée par la pauvreté. Mais ils ne prennent pas encore en compte les conséquences à moyen et long terme de la hausse du chômage et la suppression estimée de 800 000 emplois que la Banque de France avait annoncée avant les fermetures nocturnes ou définitives des bars et restaurants la semaine dernière.
Le confinement a accentué de manière catastrophique les différences de revenus et de niveau de vie. Outre la perte de revenus et les difficultés rencontrées par les foyers les plus fragiles, l’aide alimentaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. « Le confinement a aussi accentué les inégalités scolaires, avec le « manque de matériel informatique (ordinateurs, imprimantes) et d’accès à Internet pour suivre l’école à distance, des logements exigus ne permettant pas de s’isoler pour étudier dans le calme », souligne l’association, rappelant que 500 000 enfants auraient décroché scolairement. Les étudiants, nombreux à occuper des petits boulots pour financer leurs études, représentent une autre catégorie durement touchée par la crise et le chômage qui l’a accompagnée » appuie le quotidien.
Ces résultats qui concernent la période du confinement soulignent la fragilité d’une catégorie de la population qui face à des imprévus ou des difficultés est directement concernée par la pauvreté. Mais ils ne prennent pas encore en compte les conséquences à moyen et long terme de la hausse du chômage et la suppression estimée de 800 000 emplois que la Banque de France avait annoncée avant les fermetures nocturnes ou définitives des bars et restaurants la semaine dernière.