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Une parenthèse sans Covid pour un Nobel de médecine d’un autre registre. Pour le 120ème anniversaire de ce prestigieux prix, David Julius et Ardem Patapoutian ont été récompensés par le premier prix décerné lundi 4 octobre. « Leurs « découvertes révolutionnaires » ont « permis de comprendre comment la chaleur, le froid et la force mécanique peuvent être à l’origine des impulsions nerveuses qui nous permettent de percevoir et de nous adapter au monde », a commenté le jury Nobel à Stockholm. David Julius, 65 ans, professeur à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), a utilisé la capsaïcine, un composant actif du piment qui provoque une sensation de brûlure, pour identifier un capteur dans les terminaisons nerveuses de la peau qui réagit à la chaleur. Ardem Patapoutian, 54 ans, professeur à l’institut de recherche Scripps en Californie, a, lui, utilisé des cellules sensibles à la pression pour découvrir une nouvelle classe de capteurs qui répondent aux stimuli mécaniques dans la peau et les organes internes » rapporte Le Monde, s’appuyant sur les communications officielles de l’Académie Nobel.
D’après le jury, les travaux de ces deux chercheurs américains sont une véritable avancée dans le domaine de l’étude des sens. « Deux tandems étaient vus comme favoris : d’une part la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman, pionniers des vaccins à ARN messager et professeurs à l’université de Pennsylvanie. D’autre part, l’Américain Max Cooper, et l’Australien d’origine française Jacques Miller pour avoir découvert que des globules blancs essentiels à l’immunité humaine se divisaient en deux catégories, les lymphocytes B et T, perçant ainsi le secret du thymus, dernier organe humain dont on ignorait encore la fonction précise dans les années 1960 » précise Le Monde.
L’an dernier déjà, alors que le Covid était dans toutes les têtes c’était une découverte d’un autre ordre qui avait été récompensés. Car même si en 2020 il s’agissait bien de virologues, les trois lauréats étaient les découvreurs de l’hépatite C.
D’après le jury, les travaux de ces deux chercheurs américains sont une véritable avancée dans le domaine de l’étude des sens. « Deux tandems étaient vus comme favoris : d’une part la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman, pionniers des vaccins à ARN messager et professeurs à l’université de Pennsylvanie. D’autre part, l’Américain Max Cooper, et l’Australien d’origine française Jacques Miller pour avoir découvert que des globules blancs essentiels à l’immunité humaine se divisaient en deux catégories, les lymphocytes B et T, perçant ainsi le secret du thymus, dernier organe humain dont on ignorait encore la fonction précise dans les années 1960 » précise Le Monde.
L’an dernier déjà, alors que le Covid était dans toutes les têtes c’était une découverte d’un autre ordre qui avait été récompensés. Car même si en 2020 il s’agissait bien de virologues, les trois lauréats étaient les découvreurs de l’hépatite C.