Le 7 juin dernier, la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay effectuait sa première visite officielle au Kazakhstan pour assister au Forum international d’Astana. À cette occasion, elle a été reçue par le président de la République, Kassym-Jomart Tokayev, pour discuter – selon les termes du communiqué – « du renforcement de la coopération entre le Kazakhstan et l’UNESCO en matière de préservation du patrimoine culturel et historique de ce pays, et d’élargissement des contacts internationaux dans les domaines de l’éducation et de la science ». Une « opération séduction » qui ne doit rien au hasard : depuis vingt ans, le Kazakhstan est le navire amiral de l’UNESCO dans toute l’Asie centrale.
Renforcer la coopération entre le Kazakhstan et l’UNESCO
Car membre de l’UNESCO depuis 1992, le Kazakhstan participe aujourd’hui à 16 conventions internationales de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Le pays accueille également cinq chaires, 31 écoles associées et 190 clubs UNESCO. La réussite de cette coopération est notamment illustrée par la décision de transformer prochainement le bureau de l’UNESCO à Almaty en Bureau multisectoriel régional.
Le chef de l’État kazakh d’ailleurs a confirmé l’engagement de son pays à mener des projets communs sur le climat, la biodiversité et les ressources en eau. De son côté, la directrice générale de l’UNESCO a salué les réformes à grande échelle entreprises par le pays, notamment dans le cadre du renforcement de la société civile et de la promotion de l’éducation et de la culture.
Lors de cette rencontre, Audrey Azoulay a également remis à Kassym-Jomart Tokayev des certificats pour l’inclusion dans le réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO du parc national de Burabay et de la réserve naturelle d’État de Markakol. L’art musical et de marionnettes d’Orteke a également été inscrit dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
De nombreux échanges qui reflètent l’étroite coopération entre l’institution internationale et Astana, chacun ayant besoin de l’autre : l’UNESCO a besoin du Kazakhstan pour optimiser son influence en Asie centrale, et le Kazakhstan a, depuis de nombreuses années, misé sur l’UNESCO pour valoriser son patrimoine matériel et immatériel et bonifier le potentiel touristique du pays.
Audrey Azoulay visite un joyau de l’architecture médiévale
D’ailleurs, avant cette rencontre, la directrice générale de l’UNESCO a visité le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi, dans la région du Turkestan, au sud du pays, premier site kazakh inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2002. Construit sur le lieu de sépulture du chef spirituel du monde turc, ce mausolée est considéré comme l’une des œuvres les plus importantes de l’architecture médiévale. Le tombeau, construit vers 1389 sans un seul clou, se compose de deux étages et de 35 pièces. Haut de 39 mètres, le bâtiment rectangulaire en gantch (brique cuite mêlée de mortier et d’argile) est couronné du dôme le plus grand jamais construit en Asie centrale. Décoré de tuiles vertes et dorées, il mesure 18,2 mètres de diamètre et 28 mètres de haut.
À l’occasion de la visite d’Audrey Azoulay, le président et le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan ont également détaillé les moyens importants mis en œuvre par le pays pour préserver ses trésors culturels et naturels de leur pays. Rappelons qu’outre le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi, deux autres sites kazakhs sont inscrits au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO : les Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly (gravures sur pierre dont certaines remontent à la seconde moitié du deuxième millénaire avant J.-C.) et le réseau de Routes de la soie de Chang’an-Tian-shan (un corridor créé entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C.). Deux autres territoires kazakhs sont par ailleurs inscrits au patrimoine naturel mondial de l’UNESCO : Saryarka, la steppe et les lacs du Kazakhstan septentrional (avec des zones humides d’une importance exceptionnelle pour les oiseaux d’eaux) et le Tien Shan occidental (doté d’une grande diversité de paysages de montagne abritant une biodiversité particulièrement riche).
Le Forum international d’Astana, qui s’est tenu les 8 et 9 juin dans la capitale kazakhe et auquel la directrice générale de l’UNESCO était présente, a accueilli plus d’une centaine d’orateurs et de participants de plus de 70 pays : des chefs de gouvernement, des organisations internationales, des PDG de grandes entreprises multinationales et des experts internationaux. Lancé à l’initiative du président Tokaïev comme une plate-forme de dialogue pour relancer le rôle international du Kazakhstan, le forum place « la coopération, le développement et le progrès » au centre de cette édition, afin de « relever les défis par le dialogue ». Un thème décliné sur quatre grands sujets : politique étrangère et sécurité, développement et durabilité, énergie et changement climatique, économie et finance. Dans son discours d’ouverture du Forum, le président du Kazakhstan a d’ailleurs annoncé que son pays entendait accueillir le prochain sommet régional sur le changement climatique en 2026, sous l’égide des Nations Unies.
Renforcer la coopération entre le Kazakhstan et l’UNESCO
Car membre de l’UNESCO depuis 1992, le Kazakhstan participe aujourd’hui à 16 conventions internationales de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Le pays accueille également cinq chaires, 31 écoles associées et 190 clubs UNESCO. La réussite de cette coopération est notamment illustrée par la décision de transformer prochainement le bureau de l’UNESCO à Almaty en Bureau multisectoriel régional.
Le chef de l’État kazakh d’ailleurs a confirmé l’engagement de son pays à mener des projets communs sur le climat, la biodiversité et les ressources en eau. De son côté, la directrice générale de l’UNESCO a salué les réformes à grande échelle entreprises par le pays, notamment dans le cadre du renforcement de la société civile et de la promotion de l’éducation et de la culture.
Lors de cette rencontre, Audrey Azoulay a également remis à Kassym-Jomart Tokayev des certificats pour l’inclusion dans le réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO du parc national de Burabay et de la réserve naturelle d’État de Markakol. L’art musical et de marionnettes d’Orteke a également été inscrit dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
De nombreux échanges qui reflètent l’étroite coopération entre l’institution internationale et Astana, chacun ayant besoin de l’autre : l’UNESCO a besoin du Kazakhstan pour optimiser son influence en Asie centrale, et le Kazakhstan a, depuis de nombreuses années, misé sur l’UNESCO pour valoriser son patrimoine matériel et immatériel et bonifier le potentiel touristique du pays.
Audrey Azoulay visite un joyau de l’architecture médiévale
D’ailleurs, avant cette rencontre, la directrice générale de l’UNESCO a visité le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi, dans la région du Turkestan, au sud du pays, premier site kazakh inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2002. Construit sur le lieu de sépulture du chef spirituel du monde turc, ce mausolée est considéré comme l’une des œuvres les plus importantes de l’architecture médiévale. Le tombeau, construit vers 1389 sans un seul clou, se compose de deux étages et de 35 pièces. Haut de 39 mètres, le bâtiment rectangulaire en gantch (brique cuite mêlée de mortier et d’argile) est couronné du dôme le plus grand jamais construit en Asie centrale. Décoré de tuiles vertes et dorées, il mesure 18,2 mètres de diamètre et 28 mètres de haut.
À l’occasion de la visite d’Audrey Azoulay, le président et le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan ont également détaillé les moyens importants mis en œuvre par le pays pour préserver ses trésors culturels et naturels de leur pays. Rappelons qu’outre le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi, deux autres sites kazakhs sont inscrits au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO : les Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly (gravures sur pierre dont certaines remontent à la seconde moitié du deuxième millénaire avant J.-C.) et le réseau de Routes de la soie de Chang’an-Tian-shan (un corridor créé entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C.). Deux autres territoires kazakhs sont par ailleurs inscrits au patrimoine naturel mondial de l’UNESCO : Saryarka, la steppe et les lacs du Kazakhstan septentrional (avec des zones humides d’une importance exceptionnelle pour les oiseaux d’eaux) et le Tien Shan occidental (doté d’une grande diversité de paysages de montagne abritant une biodiversité particulièrement riche).
Le Forum international d’Astana, qui s’est tenu les 8 et 9 juin dans la capitale kazakhe et auquel la directrice générale de l’UNESCO était présente, a accueilli plus d’une centaine d’orateurs et de participants de plus de 70 pays : des chefs de gouvernement, des organisations internationales, des PDG de grandes entreprises multinationales et des experts internationaux. Lancé à l’initiative du président Tokaïev comme une plate-forme de dialogue pour relancer le rôle international du Kazakhstan, le forum place « la coopération, le développement et le progrès » au centre de cette édition, afin de « relever les défis par le dialogue ». Un thème décliné sur quatre grands sujets : politique étrangère et sécurité, développement et durabilité, énergie et changement climatique, économie et finance. Dans son discours d’ouverture du Forum, le président du Kazakhstan a d’ailleurs annoncé que son pays entendait accueillir le prochain sommet régional sur le changement climatique en 2026, sous l’égide des Nations Unies.