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Le Japon est encore loin des niveaux européens, mais l’inflation est bien là. « La hausse des prix à la consommation au Japon a atteint 2,8% en août sur un an (hors produits frais), selon des données publiées mardi 20 septembre, un nouveau plus haut depuis octobre 2014 sur fond de flambée des prix de l'énergie. En excluant 2014, une période où les prix avaient été artificiellement dopés par un relèvement de la TVA, l'inflation en août est même la plus forte qui ait été enregistrée au Japon depuis 1991. Le chiffre d'août est par ailleurs légèrement supérieur aux attentes du consensus d'économistes de l'agence Bloomberg (2,7%). Sans tenir compte de l'énergie, l'inflation a été plus modérée (1,6%), tout en étant plus forte là aussi qu'en juillet, du fait de l'augmentation des prix d'autres produits, notamment alimentaires » explique Le Figaro.
En France, qui fait partie des pays européens qui s’en sortent le mieux, l’inflation sur un an en aout a frôlé les 6 points. Signe que le Japon n’est pas dans une zone de turbulences malgré un contexte international très tendu. Pourtant, d’un point de vue politique, les autorités sont sous pression puisqu’aucun ajustement n’a été annoncé et que les entreprises souffrent d’une dévaluation de leur monnaie : « Ces statistiques ne devraient toutefois pas faire bouger dans l'immédiat la Banque du Japon (BoJ), dont une décision de politique monétaire est attendue jeudi. La BoJ continue de maintenir ses taux à des niveaux proches de zéro, à rebours des autres grandes banques centrales mondiales, ce qui fait chuter le yen depuis plusieurs mois, notamment par rapport au dollar. Même si sa cible d'inflation de 2% hors produits frais est atteinte depuis avril, la BoJ estime que le Japon n'est pas encore mûr pour un resserrement monétaire » explique le quotidien français.
En France, qui fait partie des pays européens qui s’en sortent le mieux, l’inflation sur un an en aout a frôlé les 6 points. Signe que le Japon n’est pas dans une zone de turbulences malgré un contexte international très tendu. Pourtant, d’un point de vue politique, les autorités sont sous pression puisqu’aucun ajustement n’a été annoncé et que les entreprises souffrent d’une dévaluation de leur monnaie : « Ces statistiques ne devraient toutefois pas faire bouger dans l'immédiat la Banque du Japon (BoJ), dont une décision de politique monétaire est attendue jeudi. La BoJ continue de maintenir ses taux à des niveaux proches de zéro, à rebours des autres grandes banques centrales mondiales, ce qui fait chuter le yen depuis plusieurs mois, notamment par rapport au dollar. Même si sa cible d'inflation de 2% hors produits frais est atteinte depuis avril, la BoJ estime que le Japon n'est pas encore mûr pour un resserrement monétaire » explique le quotidien français.