Si l’on calcule et compare chaque mode de vie, on peut dresser la liste des bons écolos et des mauvais. Mais se résoudre à cette approche, c’est risquer de geler un rapport politique et social aux questions environnementales. Et de ce point de vue, c’este xactement ce que fait le podcast publié par Le Huffington Post « Ah, la campagne. Douce et belle France. Avec les multiples confinements, les urbains ont fui temporairement la promiscuité et le bruit de la ville pour le grand air. Résultat? L’habitat rural n’a jamais été aussi prisé dans les mentalités, à tel point que 92% des Français estiment qu’il est agréable de vivre à la campagne, selon un sondage Ifop. C’est 20 points de plus qu’en 2018 » observe le site d’informations.
« Parfois, on se dit que partir à la campagne c’est aussi faire un geste pour la planète. Adieu le goudron, vive les pissenlits. Sauf que ce n’est pas si simple. La ville, grâce à sa densité de population et à ses économies d’échelle, est plus écolo qu’il n’y paraît. Alors, quel mode de vie est le plus vert ? À la campagne, quels sont les éléments qui nuisent au climat et à l’environnement ? Les réponses à ces questions dans cet épisode de l’Enver(t) du décor, le podcast environnement du service sciences du HuffPost » introduit l’article.
Si les questions et observations sont judicieuses, elles excluent le fait que les efforts à effectuer sont à multiples facettes et la responsabilité collective dans tous les domaines, y compris écologiques. Car si la ville signifie un mode de vie par personne plus écologique, qu’en est-il de sa construction ? Des nombreux déplacements des urbains, incomparables par rapport aux ruraux. Ou de la nécessité de voir des campagnes se développer pour nourrir les villes sans importer depuis l’étranger ? Il est grand temps de ne pas faire des colonnes mais de la politique avec une vision stratégie et horizontale.