Le décret sur le bonus écologique pour les voitures hybrides et électriques est entré en vigueur le 1er avril 2015. D’après le texte publié dans le Journal Officiel, la prime peut atteindre un maximum de 10 000 euros, de quoi inciter à passer à l’électrique.
Le bonus varie selon les cas. Pour avoir le droit de toucher 10 000 euros de prime, l’automobiliste doit passer d’un véhicule diesel de plus de 13 ans à un véhicule électrique (soit en l’achetant soit en la louant plus de deux ans). Une personne dans ce cas recevra 6 300 euros de bonus et 3 700 euros de prime de conversion. Pour l’achat d’une voiture hybride, le bonus pourra s’élever au maximum à 6 500 euros.
Le bonus varie selon les cas. Pour avoir le droit de toucher 10 000 euros de prime, l’automobiliste doit passer d’un véhicule diesel de plus de 13 ans à un véhicule électrique (soit en l’achetant soit en la louant plus de deux ans). Une personne dans ce cas recevra 6 300 euros de bonus et 3 700 euros de prime de conversion. Pour l’achat d’une voiture hybride, le bonus pourra s’élever au maximum à 6 500 euros.
Observateurs dubitatifs
Si dans le principe la mesure - aussi appelée « bonus Royal » - plait, dans les faits peu sont ceux qui jugent qu’elle va avoir un véritable impact sur le parc automobile. D’abord, note l’Express , ces voitures coûtent très chères et ne sont pas à la portée de tout le monde : « Par exemple, la petite citadine électrique Peugeot Ion revient, aide déduite et sans ristourne supplémentaire du constructeur, à 16 900 euros. Même constat pour une hybride rechargeable familiale, comme l'Opel Ampera dont le prix de départ catalogue est de 34 300 euros. Bonus et "superbonus" retranchés, la facture finale atteint tout de même les 27 800 euros... Pas sûr donc que la mesure rencontre un grand succès. »
Assez logiquement le site motoservices.com commente que « si l’on roule dans une voiture diesel de plus de 13 ans, soit parce que c’est la deuxième voire troisième voiture du ménage, soit parce qu’on a pas les moyens de changer. » Alors l’achat d’un véhicule onéreux faible autonomie semble peu probable. Pour le site spécialisé, « L’Etat aurait été mieux inspiré en proposant la même chose aux propriétaires de petites citadines qui dans leur immense majorité roulent à l’essence dans le seul endroit où l’on peut envisager sérieusement de rouler en électrique : en ville. Mais, c’était prendre le risque de voir ce nouveau superbonus connaître le succès. »
Assez logiquement le site motoservices.com commente que « si l’on roule dans une voiture diesel de plus de 13 ans, soit parce que c’est la deuxième voire troisième voiture du ménage, soit parce qu’on a pas les moyens de changer. » Alors l’achat d’un véhicule onéreux faible autonomie semble peu probable. Pour le site spécialisé, « L’Etat aurait été mieux inspiré en proposant la même chose aux propriétaires de petites citadines qui dans leur immense majorité roulent à l’essence dans le seul endroit où l’on peut envisager sérieusement de rouler en électrique : en ville. Mais, c’était prendre le risque de voir ce nouveau superbonus connaître le succès. »