Rym Boukhari
Prenons ce tweet pour ce qu’il est, un appel à la solidarité internationale. La réussite de ce grand projet, ô combien important pour la survie de notre planète, n’est pas simplement une addition de discours et de réunions, elle est avant tout une histoire collective dont la finalité est la réduction du taux carbone.
Dès lors, la réduction de l’empreinte environnementale est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises, y compris les transporteurs maritimes, tant la protection de l’environnement a évoluée en un principe fondamental, indissociable de la feuille de route de toute entreprise quel que soit sa taille.
Comme l’a dit l’actuel Secrétaire général de l’ONU, António Guterres : « le secteur privé peut et doit jouer un rôle central à cet égard en encourageant la coopération internationale, en établissant des partenariats public-privé, en proposant des solutions innovantes aux problèmes communs et en menant ses activités de manière responsable » (https://news.un.org/fr/story/2019/11/1055661 );
Si le transport maritime était le dernier secteur à ne pas disposer de politique de réduction de ses émissions au niveau mondial, il ne pouvait cependant pas continuer dans cette voie et se devait de s’associer à la dynamique et aux objectifs environnementaux posés par le sommet international pour le climat.
« Qu’il est doux, quand sur la vaste mer, le vent soulève les flots, de contempler depuis la terre ferme, les terribles périls d’autrui » (Lucrèce).
Sans que les périls soient identiques, le transport maritime impact significativement l’environnement marin et la qualité de l’air. Pollution chimique, environnementale, sonore ou lumineuse montrent, que le fret maritime est un pollueur majeur qui peut détruire l’univers marin si des mesures ne sont pas prises.
Dès lors, en 2018, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, a fixé l’objectif de réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 par rapport à 2008, à charge pour les autorités maritimes nationales ou régionales de réaliser des contrôles.
Cela s’est avéré payant, mais très insuffisant, c’est pourquoi plusieurs pays ont à l’occasion de la COP 27 demandé à l’Organisation plus d’effort en vue de ramener à zéro le taux d’émission des gaz à effet de serre.
Au niveau national et des eaux fluviales, les bateaux écologiquement propres sont en plein développement, et ce même si le passage à l’électrique est encore compliqué à cause du parc de batteries placé dans un conteneur ou avec l’hydrogène. Autant dire que cela est pour l’instant difficile à mettre en place pour les grands navires assurant de longues distances et transportant une quantité importante de marchandise.
Pour autant, difficile n’est pas impossible, l’hydrogène « vert » peut être produit à partir de l’eau par électrolyse ou encore en mer avec des panneaux solaires. Des avancées majeures sont à noter dans ce domaine et bientôt le coût de fabrication de l’hydrogène sera abordable grâce à une production de masse.
Cette nouvelle énergie va de pair avec le développement des navires autonomes qui permet la suppression du facteur humain pour rendre la navigation plus sûre avec moins d’accidents en mer et donc moins de risque de déversement de substances dangereuses.
Mais, l’automatisation des navires permet aussi une conception plus légère de ceux-ci grâce notamment à la suppression des cabines et des équipements de sauvetage, permettant ainsi d’économiser du carburant, de réduire la taille du navire et de rendre la circulation plus flexible.
Le développement de l’hydrogène « vert » permettra sur ce type bateau un stockage plus simple des réservoirs haute pression, car sans équipage, l’espace prévu pour le séjour de ces derniers servira d’espace de stockage.
Dans cet ordre d’idées, on peut tout aussi imaginer des futurs navires de fret à l’énergie solaire, autonomes, économiques et propres.
On peut imaginer ces mêmes navires dotés de drones sous-marins autonomes ou télécommandés permettant un sauvetage plus efficace en cas de pane ou d’incident en mer.
Pour conclure, il nous parait évident qu’il faudra encore beaucoup d’efforts pour relever le défi énergétique qui se complexifie avec les projets d’augmentation du fret international et des évènements géopolitiques et pour cela, il faut faire appel aux nouvelles technologies, aux énergies renouvelables, et ce dans un cadre législatif adapté.
Dès lors, la réduction de l’empreinte environnementale est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises, y compris les transporteurs maritimes, tant la protection de l’environnement a évoluée en un principe fondamental, indissociable de la feuille de route de toute entreprise quel que soit sa taille.
Comme l’a dit l’actuel Secrétaire général de l’ONU, António Guterres : « le secteur privé peut et doit jouer un rôle central à cet égard en encourageant la coopération internationale, en établissant des partenariats public-privé, en proposant des solutions innovantes aux problèmes communs et en menant ses activités de manière responsable » (https://news.un.org/fr/story/2019/11/1055661 );
Si le transport maritime était le dernier secteur à ne pas disposer de politique de réduction de ses émissions au niveau mondial, il ne pouvait cependant pas continuer dans cette voie et se devait de s’associer à la dynamique et aux objectifs environnementaux posés par le sommet international pour le climat.
« Qu’il est doux, quand sur la vaste mer, le vent soulève les flots, de contempler depuis la terre ferme, les terribles périls d’autrui » (Lucrèce).
Sans que les périls soient identiques, le transport maritime impact significativement l’environnement marin et la qualité de l’air. Pollution chimique, environnementale, sonore ou lumineuse montrent, que le fret maritime est un pollueur majeur qui peut détruire l’univers marin si des mesures ne sont pas prises.
Dès lors, en 2018, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, a fixé l’objectif de réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 par rapport à 2008, à charge pour les autorités maritimes nationales ou régionales de réaliser des contrôles.
Cela s’est avéré payant, mais très insuffisant, c’est pourquoi plusieurs pays ont à l’occasion de la COP 27 demandé à l’Organisation plus d’effort en vue de ramener à zéro le taux d’émission des gaz à effet de serre.
Au niveau national et des eaux fluviales, les bateaux écologiquement propres sont en plein développement, et ce même si le passage à l’électrique est encore compliqué à cause du parc de batteries placé dans un conteneur ou avec l’hydrogène. Autant dire que cela est pour l’instant difficile à mettre en place pour les grands navires assurant de longues distances et transportant une quantité importante de marchandise.
Pour autant, difficile n’est pas impossible, l’hydrogène « vert » peut être produit à partir de l’eau par électrolyse ou encore en mer avec des panneaux solaires. Des avancées majeures sont à noter dans ce domaine et bientôt le coût de fabrication de l’hydrogène sera abordable grâce à une production de masse.
Cette nouvelle énergie va de pair avec le développement des navires autonomes qui permet la suppression du facteur humain pour rendre la navigation plus sûre avec moins d’accidents en mer et donc moins de risque de déversement de substances dangereuses.
Mais, l’automatisation des navires permet aussi une conception plus légère de ceux-ci grâce notamment à la suppression des cabines et des équipements de sauvetage, permettant ainsi d’économiser du carburant, de réduire la taille du navire et de rendre la circulation plus flexible.
Le développement de l’hydrogène « vert » permettra sur ce type bateau un stockage plus simple des réservoirs haute pression, car sans équipage, l’espace prévu pour le séjour de ces derniers servira d’espace de stockage.
Dans cet ordre d’idées, on peut tout aussi imaginer des futurs navires de fret à l’énergie solaire, autonomes, économiques et propres.
On peut imaginer ces mêmes navires dotés de drones sous-marins autonomes ou télécommandés permettant un sauvetage plus efficace en cas de pane ou d’incident en mer.
Pour conclure, il nous parait évident qu’il faudra encore beaucoup d’efforts pour relever le défi énergétique qui se complexifie avec les projets d’augmentation du fret international et des évènements géopolitiques et pour cela, il faut faire appel aux nouvelles technologies, aux énergies renouvelables, et ce dans un cadre législatif adapté.