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L’ère de la robotique s’ouvre avec des promesses économiques importantes. Un rapport du Forum économique mondial (WEF) estime que 58 millions d’emplois seront créés par cette transition d’ici 2022. Une opportunité économique énorme mais qui pose aussi des défis très importants pour les travailleurs les moins qualifiés. Les écarts de richesses devraient donc d’être accentués puisque les personnes les plus fragiles risquent d’être lassées sur le bord de la route.
Le rapport s’appuie sur des questionnaires soumis aux dirigeants d’entreprises à travers la planète. A eux tous, ils sont en responsabilités de structures qui emploient quinze millions de personnes dans le monde. L’intelligence artificielle, l’internet, la gestion et l’analyse des données et le stockage de ces dernières vont continuer à progresser et créer des emplois. « Ces nouvelles technologies impliquent une automatisation de certaines tâches effectuées actuellement par des humains. Et donc, des suppressions de postes. Y compris, dans une moindre mesure, pour des domaines jusque là non-touchés, comme la communication, le management ou la prise de décision. Au global, en extrapolant les réponses des sondés, le rapport estime que 75 millions d'emplois risquent d'être supprimés d'ici 2022. Mais cette automatisation devrait également entraîner la création de nouveaux postes, adaptés à cette automatisation: 133 millions, toujours selon ces projections » résume le Huffington Post. D’où la création nette de 58 millions d’emplois.
Le problème principal est que les emplois créés ne sont pas du même ordre que ceux qui sont supprimés. Ainsi les 75 millions d’emplois détruits restent une très mauvaise nouvelle pour les travailleurs sans qualification ou spécialisation quand les 133 millions créés sont pour les plus éduqués. Ingénieurs, analystes, spécialistes de l’intelligence artificielle vont être les postes clés de demain. D’ici 2022, le rapport estime que plus de la moitié des employés devront avoir de nouvelles compétences. Une course contre la montre et à la formation doit être lancée pour éviter une nouvelle accélération des inégalités.
Le rapport s’appuie sur des questionnaires soumis aux dirigeants d’entreprises à travers la planète. A eux tous, ils sont en responsabilités de structures qui emploient quinze millions de personnes dans le monde. L’intelligence artificielle, l’internet, la gestion et l’analyse des données et le stockage de ces dernières vont continuer à progresser et créer des emplois. « Ces nouvelles technologies impliquent une automatisation de certaines tâches effectuées actuellement par des humains. Et donc, des suppressions de postes. Y compris, dans une moindre mesure, pour des domaines jusque là non-touchés, comme la communication, le management ou la prise de décision. Au global, en extrapolant les réponses des sondés, le rapport estime que 75 millions d'emplois risquent d'être supprimés d'ici 2022. Mais cette automatisation devrait également entraîner la création de nouveaux postes, adaptés à cette automatisation: 133 millions, toujours selon ces projections » résume le Huffington Post. D’où la création nette de 58 millions d’emplois.
Le problème principal est que les emplois créés ne sont pas du même ordre que ceux qui sont supprimés. Ainsi les 75 millions d’emplois détruits restent une très mauvaise nouvelle pour les travailleurs sans qualification ou spécialisation quand les 133 millions créés sont pour les plus éduqués. Ingénieurs, analystes, spécialistes de l’intelligence artificielle vont être les postes clés de demain. D’ici 2022, le rapport estime que plus de la moitié des employés devront avoir de nouvelles compétences. Une course contre la montre et à la formation doit être lancée pour éviter une nouvelle accélération des inégalités.