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Est-ce que la faiblesse structurelle et militaire de l’Afghanistan est la responsabilité des Etats-Unis ? Malgré les années de présence et les milliards d’euros dépenses en opérations, équipements et formation, c’est sans ambages ce qu’estime le président afghan, Ashraf Ghani. Alors que les talibans progressent sans quasiment aucune résistance sérieuse sur le terrain, le chef d’Etat est allé devant les parlementaires de son pays pour faire ce constat : « la situation actuelle est due à la brusque décision américaine » a-t-il dit d’après les propos rapportés par Reuters.
« Devant les parlementaires afghans à Kaboul, M. Ghani a aussi accusé Washington d’avoir poussé à « la destruction de la République » et à la « légitimation » des talibans en négociant directement avec eux. Ces pourparlers ont abouti, en 2020, à un accord prévoyant le départ des troupes étrangères d’Afghanistan. Plus d’un an et demi plus tard, les talibans ont conquis de vastes territoires ruraux partout en Afghanistan, lors d’une offensive lancée précisément à la faveur du retrait définitif des forces internationales du pays, notamment des Américains, le 4 juillet, et des Allemands, le 29 juin. Censée s’achever d’ici le 31 août, l’opération de retrait des forces étrangères, présentes depuis vingt ans dans le pays, est désormais quasiment terminée » explique Le Monde, s’appuyant sur les informations de l’agence de presse anglo-saxonne.
Les prochains jours s’annoncent cruciaux mais aussi périlleux. A l’heure actuelle seuls les grands axes et capitales de province sont encore officiellement contrôlées par l’État mais plusieurs grandes villes sont encerclées par les forces islamistes. Et tandis qu’aucune résistance sérieuse ne semble être opposée, la progression des Talibans jusqu’à Kaboul est désormais dans tous les esprits. Concernant les périls à venir, le président afghan a assuré que son administration avait mis au point un plan de résistance pour les six prochains mois mais n’a donné aucune précision sur la stratégie adoptée ou les éventuels moyens alloués.
« Devant les parlementaires afghans à Kaboul, M. Ghani a aussi accusé Washington d’avoir poussé à « la destruction de la République » et à la « légitimation » des talibans en négociant directement avec eux. Ces pourparlers ont abouti, en 2020, à un accord prévoyant le départ des troupes étrangères d’Afghanistan. Plus d’un an et demi plus tard, les talibans ont conquis de vastes territoires ruraux partout en Afghanistan, lors d’une offensive lancée précisément à la faveur du retrait définitif des forces internationales du pays, notamment des Américains, le 4 juillet, et des Allemands, le 29 juin. Censée s’achever d’ici le 31 août, l’opération de retrait des forces étrangères, présentes depuis vingt ans dans le pays, est désormais quasiment terminée » explique Le Monde, s’appuyant sur les informations de l’agence de presse anglo-saxonne.
Les prochains jours s’annoncent cruciaux mais aussi périlleux. A l’heure actuelle seuls les grands axes et capitales de province sont encore officiellement contrôlées par l’État mais plusieurs grandes villes sont encerclées par les forces islamistes. Et tandis qu’aucune résistance sérieuse ne semble être opposée, la progression des Talibans jusqu’à Kaboul est désormais dans tous les esprits. Concernant les périls à venir, le président afghan a assuré que son administration avait mis au point un plan de résistance pour les six prochains mois mais n’a donné aucune précision sur la stratégie adoptée ou les éventuels moyens alloués.