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La recherche française est à la pointe, mais elle se repose plus sur ses acquis qu’elle ne progresse. « En 2017, l’Italie était passée devant la France, qui se retrouve désormais à la limite d’être exclue du top 10 par le Canada, l’Espagne et l’Australie, alors qu’elle en était sixième en 2009. « Décrochage rapide depuis quinze ans », écrivaient, pour qualifier la situation française, les auteurs d’un des rapports destinés à nourrir la loi de programmation pour la recherche (LPR), votée fin 2020. Celle-ci était censée stopper l’érosion mais elle a surtout réveillé les contestations d’une communauté scientifique doutant de l’intérêt des réformes structurelles, qui depuis 2005 accompagnent ce décrochage. Même si corrélation n’est pas causalité » commence Le Monde. Le quotidien publie un long article en s’appuyant sur les données de 2020 de l’Observatoire des sciences et techniques (OST).
Les raisons de ce recul lent mais certain de la France repose sur plusieurs axes que le quotidien liste. Avec des différences très nettes de qualité de la recherche selon les domaines : « Les domaines dans lesquels elle publie le plus sont l’étude du passé humain, les maths et les sciences de l’Univers, quand ses points faibles se retrouvent en chimie et en ingénierie des procédés. Mais comme il y a toujours une manière de voir le verre à moitié plein, le classement international du groupe de recherche espagnol SCImago, à partir du nombre de publications, place le CNRS comme seconde institution de recherche au monde, devant Harvard et derrière l’Académie des sciences chinoises ».
Avec toutes les limites des approches statistiques, les classements montrent que la France ne dépense que 2,2% de son PIB dans la recherche quand la moyenne des pays de l’OCDE est à plus de 3%. Et alors que l’on pourrait s’interroger sur le rôle des milieux dans la recherche qui ne parviennent pas à convaincre l’Etat ou d’autres financeurs de mettre la main au portefeuille, il semble qu’en France la culture de l’investissement dans recherche soit globalement morne. « La France ne peut même pas compter sur ses entreprises pour atteindre ses objectifs car leur contribution est aussi inférieure à celle de ses voisins. Même l’aide fiscale du crédit impôt recherche, qui dépasse les 6 milliards d’euros (environ deux fois le budget du CNRS), n’a « pas d’effet significatif établi en ce qui concerne les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises », selon la dernière évaluation de France Stratégie, qui ne voit d’effets que sur les PME » explique Le Monde.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Les raisons de ce recul lent mais certain de la France repose sur plusieurs axes que le quotidien liste. Avec des différences très nettes de qualité de la recherche selon les domaines : « Les domaines dans lesquels elle publie le plus sont l’étude du passé humain, les maths et les sciences de l’Univers, quand ses points faibles se retrouvent en chimie et en ingénierie des procédés. Mais comme il y a toujours une manière de voir le verre à moitié plein, le classement international du groupe de recherche espagnol SCImago, à partir du nombre de publications, place le CNRS comme seconde institution de recherche au monde, devant Harvard et derrière l’Académie des sciences chinoises ».
Avec toutes les limites des approches statistiques, les classements montrent que la France ne dépense que 2,2% de son PIB dans la recherche quand la moyenne des pays de l’OCDE est à plus de 3%. Et alors que l’on pourrait s’interroger sur le rôle des milieux dans la recherche qui ne parviennent pas à convaincre l’Etat ou d’autres financeurs de mettre la main au portefeuille, il semble qu’en France la culture de l’investissement dans recherche soit globalement morne. « La France ne peut même pas compter sur ses entreprises pour atteindre ses objectifs car leur contribution est aussi inférieure à celle de ses voisins. Même l’aide fiscale du crédit impôt recherche, qui dépasse les 6 milliards d’euros (environ deux fois le budget du CNRS), n’a « pas d’effet significatif établi en ce qui concerne les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises », selon la dernière évaluation de France Stratégie, qui ne voit d’effets que sur les PME » explique Le Monde.
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