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C’est une étude aux chiffres chocs que vient de publier Santé Publique France. Cette nouvelle structure qui regroupe depuis deux mois l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) frappe très fort en affirmant que la pollution est la troisième cause de décès en France.
A la traine par rapport aux 78 000 morts du tabac et à une coudée des 49 000 morts de l’alcool, la pollution entre dans la cour des grands. Le chiffre, bien qu’édifiant, n’est pas une surprise puisqu’il confirme l’estimation avancée par Clean air for Europe qui, dès l’année 2000, estimait à plus de 40 000 le nombre de morts liés à la pollution en France.
A la traine par rapport aux 78 000 morts du tabac et à une coudée des 49 000 morts de l’alcool, la pollution entre dans la cour des grands. Le chiffre, bien qu’édifiant, n’est pas une surprise puisqu’il confirme l’estimation avancée par Clean air for Europe qui, dès l’année 2000, estimait à plus de 40 000 le nombre de morts liés à la pollution en France.
Des chiffres discutables
Sur la forme, l’enquête est avant tout un signal d’alarme salutaire sur le problème de la pollution. Sur la méthode, les résultats sont à prendre avec des pincettes puisque la pollution est surtout à considérer comme un facteur aggravant ou un risque lié à l’environnement. Chaque mort étant un cas unique, il faut être vigilant à ne pas colporter des conclusions hâtives.
Toujours est-il que l’étude estime que la pollution est un facteur important dans la diminution de l’espérance de vie. « Selon Santé publique France, une personne de 30 ans perd jusqu'à plus deux ans d'espérance de vie. Cette perte est, en moyenne, plus élevée dans les grandes villes (15 mois et plus), mais elle n'épargne pas les zones rurales (9 mois). Au niveau géographique, la carte des concentrations de particules fines montre par exemple qu'elles sont plus élevées dans de grandes zones urbaines : région parisienne, Nord-Est de la France et l'axe Lyon-Marseille » explique Le Parisien.fr .
Par ailleurs, continue le quotidien, « plus de 34 000 décès seraient évitables chaque année si les communes atteignaient le niveau de particules fines des 5% des communes équivalentes (taille de population) les moins polluées, selon l'un de ces scénarios ».
Enfin l’étude explique que le principal danger repose sur une exposition constante à la pollution plutôt qu’à des pics exceptionnels.
Toujours est-il que l’étude estime que la pollution est un facteur important dans la diminution de l’espérance de vie. « Selon Santé publique France, une personne de 30 ans perd jusqu'à plus deux ans d'espérance de vie. Cette perte est, en moyenne, plus élevée dans les grandes villes (15 mois et plus), mais elle n'épargne pas les zones rurales (9 mois). Au niveau géographique, la carte des concentrations de particules fines montre par exemple qu'elles sont plus élevées dans de grandes zones urbaines : région parisienne, Nord-Est de la France et l'axe Lyon-Marseille » explique Le Parisien.fr .
Par ailleurs, continue le quotidien, « plus de 34 000 décès seraient évitables chaque année si les communes atteignaient le niveau de particules fines des 5% des communes équivalentes (taille de population) les moins polluées, selon l'un de ces scénarios ».
Enfin l’étude explique que le principal danger repose sur une exposition constante à la pollution plutôt qu’à des pics exceptionnels.