« La philosophie appelle l’entreprise à repenser la responsabilité sociale et sociétale »

Jean Camier
05/12/2014


Dans une tribune publiée sur le site Finyear.com, le spécialiste de la RSE Constant Calvo revient sur les liens qui existent entre la philosophie et la responsabilité sociale des entreprises.



Dans un article fort intéressant intitulé « Les Fondements Éthiques et Philosophiques de la RSE », le spécialiste Constant Calvo jette un pavé dans la marre de la Responsabilité sociale des entreprises. Alors que le concept de RSE est partout, ce grand spécialiste de la question, prend du recul sur la question et cherche à jeter des ponts avec la philosophie.

Dans une tribune publiée sur son blog mais aussi sur le site spécialisé Finyear.com, il introduit son texte en affirmant que « La RSE suscite de fortes interrogations tant au plan économique que politique et sociologique ; et l’on sait par ailleurs que l’engagement dit volontaire des organisations est, de manière récurrente, mis à la question critique sinon virulente de nombreux acteurs et experts, dont les ONG. » Avant de se demander ce qu’il en est de la « recherche philosophique sur la RSE ? »

Philosophie de la RSE

Parce que la RSE pose un certain nombre de questions morales, des pistes de réflexion peuvent se trouver dans la plus prestigieuse des disciplines, celle de la pensée. C’est la thèse de Monsieur Calvo qui déplore que  la philosophie de la RSE soit « largement méconnue des chefs et professionnels d’entreprise, de la plupart des acteurs experts, ainsi que de la grande majorité des citoyens. »
 
Soulignant les différents penseurs qui ont contribué aux réflexions dans ce domaine, Constant Calvo rappelle que « l’éthique qui a depuis ses origines été au cœur de la réflexion philosophique tend à devenir indissociable des obligations de l’entreprise. Il se pourrait après tout qu’entreprise et philosophie ne soient pas aussi antinomiques qu’on aimerait de part et d’autre le penser. 

Logique imparable. Si la RSE devient incontournable dans le monde de l’entreprise, ses liens avec l’aspect moral laissent présager l’ouverture de l’entreprise et des cabinets de conseils à de nouveaux profils avec un intérêt nouveau pour les compétences pluridisciplinaires.