« La situation alimentaire en Chine devient inquiétante, rapporte l’hebdomadaire pékinois Zhongguo Zhoukan » introduit Le Courrier international qui publie une traduction de l’article du magazine chinois. « Selon le Bureau national des statistiques, la production alimentaire du pays représentait 600 millions de tonnes l’an dernier. Sur la même période, l’importation de soja, principalement des Etats-Unis, a atteint 80 % du total consommé, soit une soixantaine de millions de tonnes » continue Le Courrier.
Le défi est de taille pour la première puissance démographique du monde. Désormais autosuffisant à seulement 87% le pays récolte les fruits d’une industrialisation massive. Le niveau actuel d’autosuffisance est largement inférieur à celui que les autorités estiment normal (90-95%).
Le défi est de taille pour la première puissance démographique du monde. Désormais autosuffisant à seulement 87% le pays récolte les fruits d’une industrialisation massive. Le niveau actuel d’autosuffisance est largement inférieur à celui que les autorités estiment normal (90-95%).
La pollution aussi responsable
Les premiers facteurs de ce recul d’autosuffisance alimentaire apparaissent clairement liés aux politiques menées par le pays depuis maintenant presque un demi-siècle. Avec une industrialisation massive et un exode rural impressionnant, le pays a opéré une véritable révolution en un temps record. Le secteur agricole a ainsi chuté au fur et à mesure que le pays s’est enrichi.
Mais ce n’est pas tout. D’après le magazine chinois, l’épuisement des terres et la pollution sont aussi largement en cause : « La pollution est un facteur qui renforce cette tendance, avec toute une série de scandales alimentaires. En avril dernier, du riz au cadmium du Hunan [sud du pays] a provoqué une grande panique, entraînant une crise du riz dans la région. »
Cité par le journal chinois, Kong Xianghzin directeur adjoint de l’Institut agroalimentaire et du développement durable d’une université de Pékin affirme que « 50 millions de mus (environ 33,3 milliards de mètres carrés) de terres sont gravement pollués, l’ensemble du Huabei [immense région du nord de la Chine autour de Pékin] est touché par le problème. »
Mais ce n’est pas tout. D’après le magazine chinois, l’épuisement des terres et la pollution sont aussi largement en cause : « La pollution est un facteur qui renforce cette tendance, avec toute une série de scandales alimentaires. En avril dernier, du riz au cadmium du Hunan [sud du pays] a provoqué une grande panique, entraînant une crise du riz dans la région. »
Cité par le journal chinois, Kong Xianghzin directeur adjoint de l’Institut agroalimentaire et du développement durable d’une université de Pékin affirme que « 50 millions de mus (environ 33,3 milliards de mètres carrés) de terres sont gravement pollués, l’ensemble du Huabei [immense région du nord de la Chine autour de Pékin] est touché par le problème. »