Des crédits carbone fantômes
Crédit : Pixabay
Les crédits carbone se résumeraient-ils à du greenwashing ? C’est ce que révèlent The Guardian et Die Zeit dans une enquête commune, en partenariat avec l’ONG d’investigation SourceMaterial. Pourtant, les plus grandes entreprises peuvent en principe acheter des crédits ou certificats carbone afin de compenser la pollution émise. Afin d’atteindre la neutralité carbone, elles peuvent ainsi financer des projets liés aux énergies renouvelables ou à la reforestation.
Mais dans les faits, ces crédits carbone servent-ils vraiment à quelque chose ? Selon cette enquête, la grande majorité des certificats émis par l’organisation Verra, plus grand organisme de certification des crédits carbone au monde, ne vaudraient tout simplement rien, concrètement parlant. Ainsi, 94 % des crédits liés à des projets en forêt tropicale délivrés par l’organisme de certification Verra sont en fait des certificats fantômes. Ils n’ont aucun effet bénéfique pour le climat.
Mais dans les faits, ces crédits carbone servent-ils vraiment à quelque chose ? Selon cette enquête, la grande majorité des certificats émis par l’organisation Verra, plus grand organisme de certification des crédits carbone au monde, ne vaudraient tout simplement rien, concrètement parlant. Ainsi, 94 % des crédits liés à des projets en forêt tropicale délivrés par l’organisme de certification Verra sont en fait des certificats fantômes. Ils n’ont aucun effet bénéfique pour le climat.
Des menaces contre les forêts surestimées
Comment cela est-il possible ? Notamment de par la méthodologie utilisée pour estimer les volumes de CO2 ainsi évités. Les projets Verra auraient en effet surestimé de 400% les menaces pour les forêts, comme le souligne une récente université de Cambridge. De quoi au contraire augmenter les rejets de CO2 en incitant à consommer des produits ou services n’étant en réalité par compensés en termes d’émissions.
Selon l’ONG Verra, les analyses des deux médias comporteraient d’importantes erreurs de calcul. Pour autant, elle dit également être en train de revoir et uniformiser sa méthodologie et avoir récemment revu ses méthodes de calcul. Signe que les accusations de The Guardian et Die Zeit n’étaient pas si fausse que cela.
Selon l’ONG Verra, les analyses des deux médias comporteraient d’importantes erreurs de calcul. Pour autant, elle dit également être en train de revoir et uniformiser sa méthodologie et avoir récemment revu ses méthodes de calcul. Signe que les accusations de The Guardian et Die Zeit n’étaient pas si fausse que cela.