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« Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée » explique Airparif au sujet de la circulation alternée appliquée le 17 mars. Selon cette agence d’observation de la qualité de l’air en région Ile-de-France, la mesure prise par le gouvernement a fait baisser de 6% la concentration de particules.
Mi mars, un pic de pollution de plus de dix jours avait été enregistré par les autorités qui avaient d’abord mis en place la gratuité des transports, puis la circulation alternée.
Mi mars, un pic de pollution de plus de dix jours avait été enregistré par les autorités qui avaient d’abord mis en place la gratuité des transports, puis la circulation alternée.
Viser les plus polluants
Près de deux mois plus tard, Airparif dresse le bilan et estime que des solutions optimisées peuvent être prises. L’agence spécialisée juge que le dispositif « ne permet pas de cibler de façon sélective les véhicules les plus polluants ». Ainsi, certains véhiculent très polluants pouvaient circuler parce qu’équipés de plaques impairs, explique Airparif.
Enfin, l’agence estime qu’il existe des conditions pour que la mesure soit plus efficace. La pollution est dense et stagnante en fonction de conditions climatiques particulières : situation anticyclonique, peu de vent et inversion de température entre le sol et l’air en altitude. C’est lorsque ces conditions sont réunies que la circulation alternée peut être la plus utile. Or, toujours d’après Airparif, ce n’était pas le cas le 17 mars.
Les associations écologistes ont dans l’ensemble salué cette mesure, très impopulaire chez les automobilistes. L’opposition entre la perception des utilisateurs et l'avis des militants laisse planer un doute sur la systématisation de cette mesure lors des forts pics de pollution. Pour l’heure le gouvernement veut miser sur le développement du parc automobile électrique. L’objectif est simple : enlever de l’écologie l’aspect punitif et contraignant qui continue à lui coller à la peau.
Enfin, l’agence estime qu’il existe des conditions pour que la mesure soit plus efficace. La pollution est dense et stagnante en fonction de conditions climatiques particulières : situation anticyclonique, peu de vent et inversion de température entre le sol et l’air en altitude. C’est lorsque ces conditions sont réunies que la circulation alternée peut être la plus utile. Or, toujours d’après Airparif, ce n’était pas le cas le 17 mars.
Les associations écologistes ont dans l’ensemble salué cette mesure, très impopulaire chez les automobilistes. L’opposition entre la perception des utilisateurs et l'avis des militants laisse planer un doute sur la systématisation de cette mesure lors des forts pics de pollution. Pour l’heure le gouvernement veut miser sur le développement du parc automobile électrique. L’objectif est simple : enlever de l’écologie l’aspect punitif et contraignant qui continue à lui coller à la peau.