Creative Commons - Pixabay
Mieux vaut tard que jamais. Après des années en dehors du coup, la Turquie s’engage finalement à prendre des engagements en matière de lutte contre le réchauffement. "A trois semaines de la conférence mondiale sur le climat sous l’égide de l’ONU (COP26), qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow au Royaume-Uni, la Turquie a fait un pas en faveur de l’environnement. Le Parlement a ratifié mercredi soir à l’unanimité l’ Accord de Paris sur le climat, suivant ainsi l’engagement de son président devant l’Assemblée générale des Nations unies le mois dernier. Recep Tayyip Erdogan avait en effet annoncé cette décision fin septembre à New York, faisant de son pays le 191e à ratifier cet accord qui doit permettre de limiter la hausse des températures moyennes sur la planète à 2 degrés et si possible à 1,5 °C. La Turquie avait signé l’Accord de Paris en 2016, mais elle était l’un des derniers grands pays émetteurs de gaz à effet de serre à ne pas l’avoir encore ratifié" relève 20 Minutes.
Pendant des années, les autorités du pays ont contesté le principe de l'Accord, arguant qu'il ne faisait pas assez de différence entre les pays industrialisés ou en développement. Et ce alors que les émissions de CO2 du pays n'ont eu de cesse d'augmenter ces trente dernières années. "Mais la question climatique s’est brutalement imposée dans le pays cet été après une succession d’événements météorologiques extrêmes, dont des incendies de forêt sur la côte méditerranéenne et des inondations dans le nord, qui ont fait une centaine de victimes et causé d’importants dégâts à la nature. La Turquie est également frappée par une sécheresse persistante, qui oblige déjà certains producteurs à abandonner leur terre et d’autres à se tourner vers de nouvelles cultures moins gourmandes en eau", contextualise le quotidien gratuit.
Pendant des années, les autorités du pays ont contesté le principe de l'Accord, arguant qu'il ne faisait pas assez de différence entre les pays industrialisés ou en développement. Et ce alors que les émissions de CO2 du pays n'ont eu de cesse d'augmenter ces trente dernières années. "Mais la question climatique s’est brutalement imposée dans le pays cet été après une succession d’événements météorologiques extrêmes, dont des incendies de forêt sur la côte méditerranéenne et des inondations dans le nord, qui ont fait une centaine de victimes et causé d’importants dégâts à la nature. La Turquie est également frappée par une sécheresse persistante, qui oblige déjà certains producteurs à abandonner leur terre et d’autres à se tourner vers de nouvelles cultures moins gourmandes en eau", contextualise le quotidien gratuit.