Le 25 mars dans un courrier public adressé au ministre du Redressement productif, la Société géologique française affirme vouloir « prendre part à la nouvelle dynamique ».
La prise de position de l’association reconnue d’utilité publique fait suite aux critiques frontales d’associations écologistes. L’organisation Les Amis de la Terre craignait que la création d’une compagnie nationale des mines donne « un élan majeur à une stratégie du gouvernement centrée sur la sécurisation de l'accès aux matières premières, quel qu'en soit le prix humain et écologique. » (cf. notre article)
La prise de position de l’association reconnue d’utilité publique fait suite aux critiques frontales d’associations écologistes. L’organisation Les Amis de la Terre craignait que la création d’une compagnie nationale des mines donne « un élan majeur à une stratégie du gouvernement centrée sur la sécurisation de l'accès aux matières premières, quel qu'en soit le prix humain et écologique. » (cf. notre article)
« Préservation des connaissances et des savoir-faire »
Tout en demandant « des informations sur la démarche en cours de relance de l'activité minière en France et ainsi mieux informer nos adhérents sur ce processus », la SGF affirme accueillir « avec satisfaction » les engagements d’Arnaud Montebourg dans le domaine minier.
Pour les auteurs du courrier, une Compagnie nationale des Mines qui prospectera en France ou à l’étranger et notamment en Afrique va dans le bon sens. « Au-delà de l'intérêt d'assurer l'approvisionnement français en matières premières, cette initiative relancera certainement une activité dans laquelle notre pays possède plusieurs acteurs de taille significative et un réseau de professionnels indépendants très motivés » lit-on.
Au sujet des compétences françaises, la SGF reconnaît que « l'arrêt de l'extraction minière dans les années 80-90 ait entraîné une érosion des compétences et du savoir-faire. » Cependant, « la France a conservé des pôles de formation très performants qui forment des géologues appréciés dans le monde entier » et dans le domaine, l’association veut jouer un rôle. Aux côtés du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), l’association dit participer « à la préservation des connaissances et des savoir-faire concernant le domaine de la géologie minière. »
Pour les auteurs du courrier, une Compagnie nationale des Mines qui prospectera en France ou à l’étranger et notamment en Afrique va dans le bon sens. « Au-delà de l'intérêt d'assurer l'approvisionnement français en matières premières, cette initiative relancera certainement une activité dans laquelle notre pays possède plusieurs acteurs de taille significative et un réseau de professionnels indépendants très motivés » lit-on.
Au sujet des compétences françaises, la SGF reconnaît que « l'arrêt de l'extraction minière dans les années 80-90 ait entraîné une érosion des compétences et du savoir-faire. » Cependant, « la France a conservé des pôles de formation très performants qui forment des géologues appréciés dans le monde entier » et dans le domaine, l’association veut jouer un rôle. Aux côtés du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), l’association dit participer « à la préservation des connaissances et des savoir-faire concernant le domaine de la géologie minière. »