« En matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), plus moyen d'échapper à la pression internationale » commence Jeune Afrique dans un article dédié à la Responsabilité sociale des entreprises en Afrique. Le magazine s’est penché sur l’évolution des pratiques sur le continent estimant que le phénomène « fait tâche d’huile ».
L’AFrique est immense et les réalités très différentes selon les pays. Ainsi, certains pays sont plus avancés que d’autres : « Certains États comme le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, l'Afrique du Sud et le Ghana ont une longueur d'avance en la matière » explique à Jeune Afrique Pierre Jacquemot, de La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises françaises en Afrique.
L’AFrique est immense et les réalités très différentes selon les pays. Ainsi, certains pays sont plus avancés que d’autres : « Certains États comme le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, l'Afrique du Sud et le Ghana ont une longueur d'avance en la matière » explique à Jeune Afrique Pierre Jacquemot, de La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises françaises en Afrique.
Levier d’amélioration de la vie
L’article souligne le rôle des ONG qui s’attaquent aux entreprises irresponsables et les obligent ainsi à être plus engagées. En effet, les Etats africains ne se malheureusement distinguent pas par leurs ambitions dans le domaine des conditions de travail ou de respect de l’environnement. Les entreprises locales ne sont donc pas sujettes à des pressions de la part des autorités. Ainsi, il y aurait plutôt « une contrainte tacite à y adhérer, même en l'absence d'obligation juridique, au risque de pâtir d'un déficit de réputation. Pas une année sans que les ONG dénoncent les ravages environnementaux et sociétaux des entreprises comme ceux provoqués par le producteur d'huile de palme camerounais Socapalm ou le pétrolier franco-britannique Perenco au regard de ses activités en RD Congo. »
Cette enquête est intéressante non seulement parce qu’elle donne un aperçu de la situation africaine dans le domaine de la RSE, mais surtout parce qu’elle démontre que le concept peut être un véritable facteur d’amélioration de la qualité de vie. Pour les représentants de la société civile des pays africains c’est une nouvelle voie d’action et de militantisme.
Cette enquête est intéressante non seulement parce qu’elle donne un aperçu de la situation africaine dans le domaine de la RSE, mais surtout parce qu’elle démontre que le concept peut être un véritable facteur d’amélioration de la qualité de vie. Pour les représentants de la société civile des pays africains c’est une nouvelle voie d’action et de militantisme.