Est-ce que le gouvernement osera taxer les cigarettiers pour la pollution des fumeurs ? La question se pose alors que les mégots sont un enjeu de pollution environnementale et urbaine majeur. « Sur les 50 milliards de cigarettes vendues chaque année en France, plus de 40% finissent dans la nature et sur nos trottoirs. Une situation intolérable pour la secrétaire d'État à la Transition écologique » écrivait France TV Info, mi-juin en annonçant que la Secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, allait recevoir les industriels du tabac.
Une invitation qui avait été l’occasion d’envisager l’instauration d’une taxe pour ces industriels afin de compenser le coût du nettoyage. « Une mesure jugée injuste par les industriels qui appellent à verbaliser plus sévèrement les incivilités. Aujourd'hui en France, la collecte est à la charge exclusive de l'État, mais certaines villes du monde ont déjà mis en place des mesures drastiques. À San Francisco par exemple, une taxe de 15 centimes d'euro par cigarette a été créée pour couvrir le coût de nettoyage des rues » ajoutait la télévision publique.
Il semble surtout que le gouvernement cherche à mettre la pression sur ces entreprises pour qu’elles participent à la solution. Dans une interview au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, Bruno Poirson expliquait qu’elle attendait une prise de conscience et des propositions concrètes de la part des cigarettiers d’ici septembre. « Les industriels du tabac ont à assumer une responsabilité qui va jusqu'au déchet de leur produit. Il leur appartient de se soucier de ce que deviennent les milliards de mégots qu'ils génèrent, tout comme le fabricant de votre machine à laver a la responsabilité de se soucier de ce que devient votre vieil appareil une fois que vous le jetez. Ça s'appelle la responsabilité élargie du producteur », avait estimé la Secrétaire d’Etat.
Une invitation qui avait été l’occasion d’envisager l’instauration d’une taxe pour ces industriels afin de compenser le coût du nettoyage. « Une mesure jugée injuste par les industriels qui appellent à verbaliser plus sévèrement les incivilités. Aujourd'hui en France, la collecte est à la charge exclusive de l'État, mais certaines villes du monde ont déjà mis en place des mesures drastiques. À San Francisco par exemple, une taxe de 15 centimes d'euro par cigarette a été créée pour couvrir le coût de nettoyage des rues » ajoutait la télévision publique.
Il semble surtout que le gouvernement cherche à mettre la pression sur ces entreprises pour qu’elles participent à la solution. Dans une interview au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, Bruno Poirson expliquait qu’elle attendait une prise de conscience et des propositions concrètes de la part des cigarettiers d’ici septembre. « Les industriels du tabac ont à assumer une responsabilité qui va jusqu'au déchet de leur produit. Il leur appartient de se soucier de ce que deviennent les milliards de mégots qu'ils génèrent, tout comme le fabricant de votre machine à laver a la responsabilité de se soucier de ce que devient votre vieil appareil une fois que vous le jetez. Ça s'appelle la responsabilité élargie du producteur », avait estimé la Secrétaire d’Etat.