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Est-ce que la transition en sera vraiment une ? Alors que la France soutient officiellement une situation anticonstitutionnelle au Tchad, la question des prochains mois est de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une prise de pouvoir durable par le fils de l’ancien président mort fin avril. Mais avant d’en être certain la France a annoncé une aide financière supplémentaire pour le pays. « Le président français Emmanuel Macron a « réitéré son soutien à la transition » au Tchad et promis « à échéance rapprochée, une nouvelle aide budgétaire », a indiqué l’Elysée lundi soir, après une rencontre avec le chef de la junte militaire et président autoproclamé tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, à Paris. A l’invitation d’Emmanuel Macron, dans le cadre de la préparation du prochain sommet du G5 Sahel, le général Mahamat Idriss Déby « a effectué une première visite officielle de travail en France » dimanche et lundi, rappellent les deux dirigeants dans un « communiqué conjoint » » relève l’Agence France presse.
S’il est vrai qu’un aide budgétaire n’est pas un soutien au successeur de son fils, elle n’en reste pas moins un marqueur politique force. La France n’ayant pas conditionné ces aides à des engagements politiques contraignants, comme un calendrier électoral par exemple : « Le président français « a réitéré son soutien à la transition et annoncé la mise en œuvre, à échéance rapprochée, d’une nouvelle aide budgétaire ». Les deux dirigeants « ont appelé à un traitement rapide de la dette tchadienne, au sein du cadre commun de la dette ». « Ils ont examiné les avancées de la transition politique au Tchad » et « souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition inclusive, apaisée et réussie ». La France « a rappelé son attachement à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien dans cette période sensible ». Sur le plan sécuritaire, Emmanuel Macron « a précisé les objectifs de la transformation du dispositif militaire français au Sahel ». »
S’il est vrai qu’un aide budgétaire n’est pas un soutien au successeur de son fils, elle n’en reste pas moins un marqueur politique force. La France n’ayant pas conditionné ces aides à des engagements politiques contraignants, comme un calendrier électoral par exemple : « Le président français « a réitéré son soutien à la transition et annoncé la mise en œuvre, à échéance rapprochée, d’une nouvelle aide budgétaire ». Les deux dirigeants « ont appelé à un traitement rapide de la dette tchadienne, au sein du cadre commun de la dette ». « Ils ont examiné les avancées de la transition politique au Tchad » et « souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition inclusive, apaisée et réussie ». La France « a rappelé son attachement à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien dans cette période sensible ». Sur le plan sécuritaire, Emmanuel Macron « a précisé les objectifs de la transformation du dispositif militaire français au Sahel ». »