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Les étapes restent à franchir, mais a priori le projet d’interdiction de vente des voitures polluantes est sur les rails en Californie. L’échéance de 2035 au plus tard est avancée par les autorités de l’État. «La mesure qui doit être débattue, jeudi 25 août, par le Bureau californien chargé de la qualité de l’air (California Air Resources Board, CARB), va officialiser les objectifs fixés en septembre 2020 par le gouverneur démocrate Gavin Newsom. Selon l’un des membres du CARB, Daniel Sperling, qui s’est exprimé auprès de la chaîne CNN, le projet a « 99,9 % » de chances d’être approuvé et prévoit différentes étapes pour réduire progressivement la vente de véhicules diesel et essence. Ainsi en 2026, un tiers des voitures achetées en Californie devra concerner des véhicules « zéro émission » – autrement dit, seuls ceux roulant à l’électricité, à l’hydrogène et certaines motorisations hybrides –, et il devra s’agir des deux tiers des ventes d’ici à 2030 » explique l’AFP.
L’impact d’une telle décision serait important tant au niveau national qu’international. La Californie est le premier marché des États-Unis avec 40 millions de personnes. Après les engagements dans le même sens à horizon 2030 de l’Union européenne, Royaume-Uni, Singapour et Israël le signal est très clair pour les constructeurs. « General Motors a déjà annoncé, en janvier 2021, son intention de ne plus construire d’ici à 2035 de voitures à émissions polluantesmême si le groupe ne s’est pas ouvertement engagé à n’offrir que des véhicules électriques dans treize ans. L’adoption probable de cette mesure californienne devrait intervenir alors que le président Joe Biden a récemment promulgué un vaste plan d’investissement sur le climat et la santé, qui comprend une enveloppe de 370 milliards de dollars (environ 371 milliards d’euros) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030 » appuie l’agence de presse.
Quant aux conséquences pratiques d’une telle mesure, il faudra attendre 2025 avec son application en Norvège pour analyser les effets sur les émissions tandis que le marché de l’occasion continuera à permettre d’acheter des thermiques.
L’impact d’une telle décision serait important tant au niveau national qu’international. La Californie est le premier marché des États-Unis avec 40 millions de personnes. Après les engagements dans le même sens à horizon 2030 de l’Union européenne, Royaume-Uni, Singapour et Israël le signal est très clair pour les constructeurs. « General Motors a déjà annoncé, en janvier 2021, son intention de ne plus construire d’ici à 2035 de voitures à émissions polluantesmême si le groupe ne s’est pas ouvertement engagé à n’offrir que des véhicules électriques dans treize ans. L’adoption probable de cette mesure californienne devrait intervenir alors que le président Joe Biden a récemment promulgué un vaste plan d’investissement sur le climat et la santé, qui comprend une enveloppe de 370 milliards de dollars (environ 371 milliards d’euros) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030 » appuie l’agence de presse.
Quant aux conséquences pratiques d’une telle mesure, il faudra attendre 2025 avec son application en Norvège pour analyser les effets sur les émissions tandis que le marché de l’occasion continuera à permettre d’acheter des thermiques.