Le 3 janvier le Commissariat général au développement durable (CGDD) a sorti « le point sur les proliférations d’algues sur les côtes métropolitaines ». Ces pollutions dues aux « marées vertes » peuvent être toxiques. Deux types d’algues sont déposées sur les côtes : « Deux types d’algues sont concernés. Les macroalgues, principalement des ulves, produisent des marées vertes et les algues microsco- piques, le phytoplancton, provoquent des eaux colorées, avec un éventuel risque de toxicité. »
Phénomène présent surtout en Bretagne
La région de la Bretagne est la plus touchés par les marées vertes. D’après le rapport, 51 plages et 33 vasières d’estuaires ont été touchées en 2012. Mais d’autres régions littorales sont concernées par ce phénomène qui s’étend jusqu'en « en Centre-Atlantique et en Basse-Normandie. Les proliférations d’algues microscopiques sont localisées des Flandres au bassin d’Arcachon et dans les lagunes de Méditerranée. »
Les autorités locales des littoraux et baies concernés font face chaque année à ce problème environnemental et financier. « Entre 50 000 et 100 000 m3 d’algues sont ramassés et traités annuellement par les collectivités territoriales concernées. Cela a engendré un coût de l’ordre de 1,7 million d’euros en 2012 de la Basse-Normandie à l’Île de Ré, avec un coût par m3 de 20 euros (Centre d’étude et de valorisation des algues) » montre le rapport.
Le CGDD explique que le développement des algues, aussi appelé « bloom », est causé par « un enrichissement du milieu en éléments nutritifs » avant d’ajouter que « des conditions naturelles peuvent les provoquer, mais les blooms sont plus fréquents du fait des apports excessifs d’azote et de phosphore en mer dus aux activités humaines. »
En réaction au phénomène certaines collectivités touchées par ces marées ont adopté une charte qui vise à faire baisser les rejets de nitrates d’ici à 2015. L’objectif est de diminuer ces rejets de 30% par rapport à ceux enregistrés en 2008.
Les autorités locales des littoraux et baies concernés font face chaque année à ce problème environnemental et financier. « Entre 50 000 et 100 000 m3 d’algues sont ramassés et traités annuellement par les collectivités territoriales concernées. Cela a engendré un coût de l’ordre de 1,7 million d’euros en 2012 de la Basse-Normandie à l’Île de Ré, avec un coût par m3 de 20 euros (Centre d’étude et de valorisation des algues) » montre le rapport.
Le CGDD explique que le développement des algues, aussi appelé « bloom », est causé par « un enrichissement du milieu en éléments nutritifs » avant d’ajouter que « des conditions naturelles peuvent les provoquer, mais les blooms sont plus fréquents du fait des apports excessifs d’azote et de phosphore en mer dus aux activités humaines. »
En réaction au phénomène certaines collectivités touchées par ces marées ont adopté une charte qui vise à faire baisser les rejets de nitrates d’ici à 2015. L’objectif est de diminuer ces rejets de 30% par rapport à ceux enregistrés en 2008.