« Depuis 2000, les prêts alloués par la Banque mondiale à des projets de gestion des déchets solides ont totalisé 4,5 milliards de dollars et ont appuyé 329 programmes dans le monde. Ces projets combinent un financement de l'infrastructure et des activités de conseil pour répondre à divers objectifs, allant de la mise en place de simples systèmes de collecte et d'évacuation des ordures à des dispositifs de revalorisation et de recyclage sophistiqués, destinés à faire évoluer les comportements » lit-on dans le communiqué publié par la Banque Mondiale sur la question de la gestion des déchets.
Cet engagement fort de la part de l’institution mondiale lui donne une certaine légitimité pour aborder la question du développement durable.
Cet engagement fort de la part de l’institution mondiale lui donne une certaine légitimité pour aborder la question du développement durable.
Défi du financement par les municipalités
La gestion des déchets repose très largement sur les municipalités. Or, explique le communiqué, « la gestion de ces déchets est onéreuse : dans nombre de pays en développement, elle représente entre 20 et 50 % du budget d'une ville. Ce coût est particulièrement élevé pour les pays qui deviennent des pays à revenu intermédiaire. En effet, ces pays n'ont pas de système de taxes ou de redevances qui leur permettrait de financer des programmes de gestion des déchets solides, et leur population se débarrasse généralement de ses ordures dans des décharges sauvages, à ciel ouvert. »
Il s’agit donc avant tout d’un problème de financement et de gouvernance. « Si vous demandez à la population de payer un service, vous devez être à même de fournir ce service. Les citoyens ne sont pas disposés à payer pour un mauvais système d'enlèvement des ordures, mais, si les recettes sont insuffisantes, il n'est pas possible de financer un programme de collecte des déchets. »
En réponse à ce défi mondial, bien qu’il varie en intensité selon les pays et les région, l’organisation international explique travailler sur des programmes « qui visent à accroître les flux de recettes et, dans les pays disposant d'institutions solides, à encourager les partenariats public-privé qui amélioreront l'efficience. »
Il s’agit donc avant tout d’un problème de financement et de gouvernance. « Si vous demandez à la population de payer un service, vous devez être à même de fournir ce service. Les citoyens ne sont pas disposés à payer pour un mauvais système d'enlèvement des ordures, mais, si les recettes sont insuffisantes, il n'est pas possible de financer un programme de collecte des déchets. »
En réponse à ce défi mondial, bien qu’il varie en intensité selon les pays et les région, l’organisation international explique travailler sur des programmes « qui visent à accroître les flux de recettes et, dans les pays disposant d'institutions solides, à encourager les partenariats public-privé qui amélioreront l'efficience. »