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Le périph envisagé par Anne Hidalgo pour Paris transformerait considérablement cette rocade de 35 kilomètres qui fait le tour de Paris. La maire porte depuis 2019 un projet qui envisage d’en faire un axe moins réservé aux voitures afin de limiter les pollutions.
Mais ça, c’était avant que le vent politique ne tourne pour l’édile. « Pourtant, en trois ans, les ambitions annoncées en vue de réduire la pollution de l’air et le bruit autour de cet anneau de circulation, ont considérablement fondu. En effet, il n’est plus question, comme cela était présenté en 2019, de baisser la vitesse à 50 km/h au lieu de 70 km/h actuellement, ni même d’installer des feux tricolores pour faire traverser les piétons. La maire socialiste, Anne Hidalgo, a, en effet, circonscrit le projet à deux changements. Une voie sera retirée à la circulation et sera réservée au covoiturage, aux bus et aux taxis à partir de 2024. Par ailleurs, les voies, qui parfois sont au nombre de trois ou quatre dans chaque sens, seront uniformément réduites à deux. Un projet certes plus modeste, mais qui aura forcément des conséquences sur le trafic dans toute l’Île-de-France. Le périphérique est en effet aujourd’hui emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules » rapporte Le Figaro.
Le recul de Anne Hidalgo n’a pas fait reculer l’opposition qui au contraire a chargé l’immobilisme et l’absence de concertations avec les autorités nationales. « L’État notamment, par la voix du préfet de Paris, a en effet son mot à dire pour garantir la circulation des véhicules de secours et de sécurité. Or, sur ce sujet comme sur d’autres, les rapports entre la maire PS et Didier Lallement ne sont pas au beau fixe et ce dernier a d’ailleurs déjà exprimé des réticences sur certains aménagements. Pour débloquer la situation, et comme elle l’a indiqué au Conseil de Paris, Anne Hidalgo, s’est rapprochée, en lui écrivant récemment, de la première ministre, Élisabeth Borne. Alors ministre des Transports lors du premier quinquennat Macron, cette dernière, lui avait apporté son soutien au sujet de la piétonnisation des quais de Seine, autre dossier controversé. Mais la ministre avait aussi, à cette occasion, souligné la nécessité de présenter des mesures alternatives » ajoute le quotidien. Tandis que la majorité municipale peine encore à convaincre concernant des alternatives fiables de mobilité pour des millions de personnes chaque année.
Mais ça, c’était avant que le vent politique ne tourne pour l’édile. « Pourtant, en trois ans, les ambitions annoncées en vue de réduire la pollution de l’air et le bruit autour de cet anneau de circulation, ont considérablement fondu. En effet, il n’est plus question, comme cela était présenté en 2019, de baisser la vitesse à 50 km/h au lieu de 70 km/h actuellement, ni même d’installer des feux tricolores pour faire traverser les piétons. La maire socialiste, Anne Hidalgo, a, en effet, circonscrit le projet à deux changements. Une voie sera retirée à la circulation et sera réservée au covoiturage, aux bus et aux taxis à partir de 2024. Par ailleurs, les voies, qui parfois sont au nombre de trois ou quatre dans chaque sens, seront uniformément réduites à deux. Un projet certes plus modeste, mais qui aura forcément des conséquences sur le trafic dans toute l’Île-de-France. Le périphérique est en effet aujourd’hui emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules » rapporte Le Figaro.
Le recul de Anne Hidalgo n’a pas fait reculer l’opposition qui au contraire a chargé l’immobilisme et l’absence de concertations avec les autorités nationales. « L’État notamment, par la voix du préfet de Paris, a en effet son mot à dire pour garantir la circulation des véhicules de secours et de sécurité. Or, sur ce sujet comme sur d’autres, les rapports entre la maire PS et Didier Lallement ne sont pas au beau fixe et ce dernier a d’ailleurs déjà exprimé des réticences sur certains aménagements. Pour débloquer la situation, et comme elle l’a indiqué au Conseil de Paris, Anne Hidalgo, s’est rapprochée, en lui écrivant récemment, de la première ministre, Élisabeth Borne. Alors ministre des Transports lors du premier quinquennat Macron, cette dernière, lui avait apporté son soutien au sujet de la piétonnisation des quais de Seine, autre dossier controversé. Mais la ministre avait aussi, à cette occasion, souligné la nécessité de présenter des mesures alternatives » ajoute le quotidien. Tandis que la majorité municipale peine encore à convaincre concernant des alternatives fiables de mobilité pour des millions de personnes chaque année.