ILD
« Le poids atteint par les grandes entreprises, leur rôle dans la structuration de nos sociétés, leur influence face à des pouvoirs politiques parfois faibles ou divisés dans certains pays font qu'elles ne peuvent plus se contenter d'être des acteurs indifférents aux grands bouleversements du monde, tournées vers la légitime mais seule réalisation de profits. Cette conviction, Patrick d'Humières la porte depuis longtemps » commence un article du journal Les Echos en commentaire du livre « La Nature politique de l’entrepreneur » (éditions Michel de Maulle).
Le livre est un plaidoyer efficace sur l’impact stratégique et sociétal de la RSE. « La rencontre entre le développement durable et l'entreprise, à la fin du siècle précédent, est l'acte de naissance d'une exigence d'implication volontaire de l'entreprise dans les enjeux du monde, pour assurer sa propre pérennité, qu'on l'appelle "RSE" pour parler du moyen - assumer tout son rôle - ou qu'on l'appelle "durabilité" pour parler de la finalité à atteindre : la compatibilité du développement microéconomique avec le développement macroéconomique du système planétaire et humain au sens large » écrit Patrick d’Humières dans des propos rapportés par l’article.
En expliquant que l’entreprise par la RSE a un rôle politique, une mission de collaboration avec la société civile en plus des objectifs de rentabilité, l’auteur met en avant un aspect crucial de la responsabilité. Pour autant, si le rapport à la société et au bien commun peut aussi passer par des voies directes et formulées – l’entreprise est légitime pour peser sur le débat public comme beaucoup d’autres structures – l’existence même d’une entreprise fait qu’elle participe au bien commun. En procurant un travail et les conditions optimales de son exercice, l’entreprise responsable participe à son échelle. Voilà un aspect qu’il faut rappeler régulièrement pour faire comprendre les enjeux de la RSE sans décourager les entrepreneurs qui ne s’imaginent pas dans la peau d’un militant ou d’un lobbyiste.
Le livre est un plaidoyer efficace sur l’impact stratégique et sociétal de la RSE. « La rencontre entre le développement durable et l'entreprise, à la fin du siècle précédent, est l'acte de naissance d'une exigence d'implication volontaire de l'entreprise dans les enjeux du monde, pour assurer sa propre pérennité, qu'on l'appelle "RSE" pour parler du moyen - assumer tout son rôle - ou qu'on l'appelle "durabilité" pour parler de la finalité à atteindre : la compatibilité du développement microéconomique avec le développement macroéconomique du système planétaire et humain au sens large » écrit Patrick d’Humières dans des propos rapportés par l’article.
En expliquant que l’entreprise par la RSE a un rôle politique, une mission de collaboration avec la société civile en plus des objectifs de rentabilité, l’auteur met en avant un aspect crucial de la responsabilité. Pour autant, si le rapport à la société et au bien commun peut aussi passer par des voies directes et formulées – l’entreprise est légitime pour peser sur le débat public comme beaucoup d’autres structures – l’existence même d’une entreprise fait qu’elle participe au bien commun. En procurant un travail et les conditions optimales de son exercice, l’entreprise responsable participe à son échelle. Voilà un aspect qu’il faut rappeler régulièrement pour faire comprendre les enjeux de la RSE sans décourager les entrepreneurs qui ne s’imaginent pas dans la peau d’un militant ou d’un lobbyiste.