Le Grenelle de l’environnement avait été l’occasion d’inscrire à l’agenda français un objectif de production de 6000 mégawatts d’énergie éolienne maritime d’ici 2020 et de couvrir ainsi les besoins en électricité de quelque 4,5 millions de foyers. La technologie actuelle permettrait d’atteindre cet objectif à l’aide d’un peu plus d’un millier d’éoliennes réparties sur le littoral du pays.
Dans cette optique, l’État a entrepris de stimuler la constitution d’une industrie spécialisée, notamment en lançant différents appels d’offres. En avril 2012 par exemple, la société Éolien Maritime France (EMF) s’était vu décerner le droit de construire pour le compte du gouvernement le parc éolien de trois zones littorales désignées à cet effet. À l’issue du second semestre 2012, deux nouveaux appels d’offres seront pourvus sur des zones situées près du Tréport en Seine-Maritime et de Noirmoutier en Vendée.
La France dispose d’un potentiel éolien marin très important. La force des vents qui balayent ses littoraux fait en effet de notre pays le deuxième gisement éolien d’Europe après le Royaume-Uni. Le développement d’une filière éolienne maritime est également porteur d’emploi et de richesse, ce qui en fait un levier de développement et de croissance considérable. La construction des éoliennes est en effet susceptible de créer plusieurs milliers d’emplois directement dans les usines des constructeurs ou indirectement par des contrats de sous-traitances passés auprès des prestataires de ces régions.
L’investissement français sur le marché éolien se fait toutefois tardif. Ailleurs en Europe, c’est quelque cinquante parcs éoliens qui ont été inaugurés par seulement neuf pays. Ayant lancé son premier appel d’offres en juillet 2011 et attribué les premiers contrats en avril 2012, les premières éoliennes maritimes françaises ne devraient voir le jour qu’à l’horizon 2015.
Le marché de l’éolien maritime demeure toutefois une destination stratégique pour les investissements de l’industrie française. Accusant un retard certain sur l’éolien terrestre, la France a encore la possibilité de se positionner sur le marché montant de l’éolien maritime, plus technique et à plus haute valeur ajoutée, où l’essentiel des investissements n’a pas encore été réalisé. La création d’un marché intérieur pour ce type d’énergie participe donc d’une stratégie de positionnement fort dans le domaine des énergies renouvelables.
L’éolien maritime présente les caractéristiques d’un marché porteur stratégique pour l’industrie française. Énergie renouvelable dont l’exploitation est encore en plein développement technique, la France dispose encore de l’opportunité de faire partie des pays leader en la matière malgré le retard pris sur le terrain de l’éolien terrestre. Dans l’immédiat, le problème du coût demeure toutefois : l’électricité éolienne maritime reste en effet plus chère à produire que l’électricité d’origine nucléaire ou hydraulique. Le temps d’amortir le coût du développement et des infrastructures, il faudra donc que le tissu industriel supporte, avec le concours possible d’autre partie prenante comme l’État, le prix de cet investissement majeur qui n’atteindra qu’ultérieurement sa rentabilité escomptée.
Dans cette optique, l’État a entrepris de stimuler la constitution d’une industrie spécialisée, notamment en lançant différents appels d’offres. En avril 2012 par exemple, la société Éolien Maritime France (EMF) s’était vu décerner le droit de construire pour le compte du gouvernement le parc éolien de trois zones littorales désignées à cet effet. À l’issue du second semestre 2012, deux nouveaux appels d’offres seront pourvus sur des zones situées près du Tréport en Seine-Maritime et de Noirmoutier en Vendée.
La France dispose d’un potentiel éolien marin très important. La force des vents qui balayent ses littoraux fait en effet de notre pays le deuxième gisement éolien d’Europe après le Royaume-Uni. Le développement d’une filière éolienne maritime est également porteur d’emploi et de richesse, ce qui en fait un levier de développement et de croissance considérable. La construction des éoliennes est en effet susceptible de créer plusieurs milliers d’emplois directement dans les usines des constructeurs ou indirectement par des contrats de sous-traitances passés auprès des prestataires de ces régions.
L’investissement français sur le marché éolien se fait toutefois tardif. Ailleurs en Europe, c’est quelque cinquante parcs éoliens qui ont été inaugurés par seulement neuf pays. Ayant lancé son premier appel d’offres en juillet 2011 et attribué les premiers contrats en avril 2012, les premières éoliennes maritimes françaises ne devraient voir le jour qu’à l’horizon 2015.
Le marché de l’éolien maritime demeure toutefois une destination stratégique pour les investissements de l’industrie française. Accusant un retard certain sur l’éolien terrestre, la France a encore la possibilité de se positionner sur le marché montant de l’éolien maritime, plus technique et à plus haute valeur ajoutée, où l’essentiel des investissements n’a pas encore été réalisé. La création d’un marché intérieur pour ce type d’énergie participe donc d’une stratégie de positionnement fort dans le domaine des énergies renouvelables.
L’éolien maritime présente les caractéristiques d’un marché porteur stratégique pour l’industrie française. Énergie renouvelable dont l’exploitation est encore en plein développement technique, la France dispose encore de l’opportunité de faire partie des pays leader en la matière malgré le retard pris sur le terrain de l’éolien terrestre. Dans l’immédiat, le problème du coût demeure toutefois : l’électricité éolienne maritime reste en effet plus chère à produire que l’électricité d’origine nucléaire ou hydraulique. Le temps d’amortir le coût du développement et des infrastructures, il faudra donc que le tissu industriel supporte, avec le concours possible d’autre partie prenante comme l’État, le prix de cet investissement majeur qui n’atteindra qu’ultérieurement sa rentabilité escomptée.