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L’intelligence c’est aussi de la biologie. Ainsi, si des substances toxiques ont un impact sur l’équilibre et la santé, il n’est pas étonnant d’observer un lien entre la dégradation de l’environnement et la baisse du niveau moyen d’intelligence. Dans un papier d’analyse, le journal Le Monde , revient sur une étude scientifique publiée par Proceedings of teh National Academy of Sciences. « Selon Ole Rogeberg et Bernt Bratsberg (Centre for Economic Research, Oslo), les deux auteurs de cette analyse, l’érosion du QI des conscrits norvégiens depuis le milieu des années 1990, qui intervient après des décennies de croissance, est due à l’environnement au sens large (éducation, nutrition, pollutions diffuses, écrans, etc.) et n’est pas explicable par d’autres facteurs, liés à des dynamiques sociales ».
Bien qu’il soit difficile d’évaluer l’évolution de l’intelligence dans un pays ou d’une génération par rapport à une autre, de grandes tendances sont observées. « La question de savoir si le QI baisse ou non, en France ou ailleurs, est en réalité accessoire. A l’exception de la Norvège et de la Finlande, il est illusoire d’espérer avoir dans un avenir proche la moindre certitude absolue. L’important est plutôt de savoir si l’environnement peut peser sur les capacités cognitives d’une population. Or c’est non seulement possible, mais hautement probable. Un grand nombre de travaux, aux confins de l’endocrinologie et de la neuro-toxicologie vont dans ce sens » explique le quotidien de l’après-midi.
Une observation qui s’appuie notamment sur des études effectuées sur des femmes enceintes et le développement de leurs enfants : « A partir de ces données et des données d’imprégnation moyenne de la population, une équipe de chercheurs internationaux a publié en 2015, dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une étude estimant à 13 millions de points de QI le potentiel cognitif perdu en Europe chaque année, du fait de l’exposition aux seuls pesticides organophosphorés – soit une moyenne d’environ 2,5 points de QI perdus par enfant qui naît en Europe ! »
Lire ici en intégralité l’analyse du journal Le Monde
Bien qu’il soit difficile d’évaluer l’évolution de l’intelligence dans un pays ou d’une génération par rapport à une autre, de grandes tendances sont observées. « La question de savoir si le QI baisse ou non, en France ou ailleurs, est en réalité accessoire. A l’exception de la Norvège et de la Finlande, il est illusoire d’espérer avoir dans un avenir proche la moindre certitude absolue. L’important est plutôt de savoir si l’environnement peut peser sur les capacités cognitives d’une population. Or c’est non seulement possible, mais hautement probable. Un grand nombre de travaux, aux confins de l’endocrinologie et de la neuro-toxicologie vont dans ce sens » explique le quotidien de l’après-midi.
Une observation qui s’appuie notamment sur des études effectuées sur des femmes enceintes et le développement de leurs enfants : « A partir de ces données et des données d’imprégnation moyenne de la population, une équipe de chercheurs internationaux a publié en 2015, dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une étude estimant à 13 millions de points de QI le potentiel cognitif perdu en Europe chaque année, du fait de l’exposition aux seuls pesticides organophosphorés – soit une moyenne d’environ 2,5 points de QI perdus par enfant qui naît en Europe ! »
Lire ici en intégralité l’analyse du journal Le Monde