Fin août, l’association Une terre pour les électrohypersensibles (EHS) va organiser son rassemblement annuel sur le problème des conséquences sanitaires des ondes électromagnétiques. Peu à peu entré dans le langage, le qualificatif « électronhypersensible » est attribué aux personnes qui souffrent de différents symptômes qu’ils imputent aux nombreuses ondes auxquelles ils sont exposés. Qu’il s’agisse de troubles du sommeil, de migraines, de douleurs ou de dépressions, de plus en plus de personnes et associations estiment que les ondes sont responsables. « Pourtant, résume le quotidien Le Monde, cette souffrance est encore mal comprise et très peu prise en charge. Car la médecine, désemparée par ce tableau clinique protéiforme, rechigne à l’imputer aux radiofréquences générées par les technologies sans fil, téléphones mobiles, réseaux Wi-Fi et autres antennes-relais. »
Après avoir reconnu que les ondes électromagnétiques étaient des « cancérigènes possibles », l’OMS a cependant expliqué qu’il « n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques ».
Après avoir reconnu que les ondes électromagnétiques étaient des « cancérigènes possibles », l’OMS a cependant expliqué qu’il « n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques ».
Aucune reconnaissance en France
A plusieurs reprises mise à contribution sur ce sujet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a à chaque fois souligné l’absence de fondement scientifique. « Aucun auteur [scientifique] n’a contesté la réalité du vécu des personnes qui attribuent leurs problèmes de santé à une exposition aux radiofréquences. Toutefois, il n’y a pas, à ce jour, de preuve expérimentale et reproductible d’un lien de causalité. »
Comme le rappelle Le Monde, les autorités françaises, bien que n’ayant pas statué sur les dangers des champs électromagnétiques, recommandent tout de même de limiter les expositions. Un rapport de l’Anses est attendu pour début 2015 à ce sujet.
D’après les associations, 3% de la population française serait touchée par des symptômes d’électrohypersensibilité.
Comme le rappelle Le Monde, les autorités françaises, bien que n’ayant pas statué sur les dangers des champs électromagnétiques, recommandent tout de même de limiter les expositions. Un rapport de l’Anses est attendu pour début 2015 à ce sujet.
D’après les associations, 3% de la population française serait touchée par des symptômes d’électrohypersensibilité.