Source : Pixabay, image libre de droits.
Intitulé "Etat actuel des sciences océaniques dans le monde", le Rapport, qui établit pour la première fois une cartographie mondiale de l'état des sciences océaniques, est présenté au siège des Nations Unies à New York le 8 juin, à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l'océan qui s'est tenu du 5 au 9 juin.
La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, explique : « La publication du Rapport mondial sur les sciences océaniques marque un tournant dans la mesure où c'est le premier outil mis à disposition des pays et des différentes parties prenantes pour éclairer leurs décisions et leurs investissements en faveur de l'océan. Il est appelé à jouer un rôle important pour mesurer les avancées vers la réalisation de l'Objectif de développement durable n°14 adopté par les Nations Unies pour préserver cette ressource clé pour l'humanité qu'est l'océan ».
La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, explique : « La publication du Rapport mondial sur les sciences océaniques marque un tournant dans la mesure où c'est le premier outil mis à disposition des pays et des différentes parties prenantes pour éclairer leurs décisions et leurs investissements en faveur de l'océan. Il est appelé à jouer un rôle important pour mesurer les avancées vers la réalisation de l'Objectif de développement durable n°14 adopté par les Nations Unies pour préserver cette ressource clé pour l'humanité qu'est l'océan ».
Des investissements à géométrie variable
Premier constat dressé par le Rapport, les sciences océaniques coûtent cher. Sonder l'océan nécessite des navires de recherche, l'exploitation d'images satellites, le recours à des robots sous-marins ou des véhicules submersibles télécommandés qui supposent un investissement important.
Cela implique également la collecte et le traitement des données par des milliers de scientifiques travaillant en mer ou dans des laboratoires. Aussi, seuls des pays industrialisés peuvent consentir des investissements importants dans ce domaine. L'Allemagne, l'Australie, les Etats-Unis, la France et la République de Corée sont les pays qui consacrent le plus gros budget aux sciences océaniques.
D'une manière générale, l'implication des pays varie de manière significative en fonction de de la taille du pays, de la longueur de ses côtes et de l'importance économique de ses ressources marines. D'après les données collectées par le Rapport, la part du budget national des sciences naturelles dévolu aux sciences océaniques varie de 0,1% (Fédération de Russie) à 21,4 % pour l'Argentine. La part de la recherche et le développement (R&D) consacrée à la science océanique connaît également des écarts importants, allant de 0,04% (Equateur) à 4,7 (Croatie). La Croatie, les Etats-Unis, la Norvège, la Thaïlande, Trinité et Tobago et la République de Corée figurent parmi les pays consacrant une part importante de leur R&D aux sciences océaniques.
Jusqu'à présent, les sciences océaniques dépendent très largement des fonds publics nationaux, qui représentent en moyenne plus de 70% du budget total alloué aux sciences océaniques. De fait, ces fonds publics sont soumis aux fluctuations liées à la conjoncture : entre 2009 et 2013, des pays comme l'Italie, la Norvège et la Turquie ont augmenté leur financement tandis que l'Australie et l'Espagne réduisaient les leurs de manière significative pendant la même période.
Rendre les financements plus pérennes, notent les auteurs du Rapport, est d'autant plus important que les revenus tirés de l'exploitation économique de l'océan sont considérables. En 2010, l'OCDE évaluait à quelque 1,5 trillion de dollars la valeur ajoutée de l'océan. D'où la nécessité de diversifier les sources de financement.
Le secteur privé occupe une place croissante. Certains navires commerciaux se proposent pour collecter des données dans le cadre de programmes scientifiques. Par ailleurs un certain nombre d'ONG ou de fondations privées, à l'image de la Fondation Prince Albert II de Monaco ou de la Fondation David et Lucile Packard, financent des programmes relatifs à la science ou la protection de l'océan.
Cela implique également la collecte et le traitement des données par des milliers de scientifiques travaillant en mer ou dans des laboratoires. Aussi, seuls des pays industrialisés peuvent consentir des investissements importants dans ce domaine. L'Allemagne, l'Australie, les Etats-Unis, la France et la République de Corée sont les pays qui consacrent le plus gros budget aux sciences océaniques.
D'une manière générale, l'implication des pays varie de manière significative en fonction de de la taille du pays, de la longueur de ses côtes et de l'importance économique de ses ressources marines. D'après les données collectées par le Rapport, la part du budget national des sciences naturelles dévolu aux sciences océaniques varie de 0,1% (Fédération de Russie) à 21,4 % pour l'Argentine. La part de la recherche et le développement (R&D) consacrée à la science océanique connaît également des écarts importants, allant de 0,04% (Equateur) à 4,7 (Croatie). La Croatie, les Etats-Unis, la Norvège, la Thaïlande, Trinité et Tobago et la République de Corée figurent parmi les pays consacrant une part importante de leur R&D aux sciences océaniques.
Jusqu'à présent, les sciences océaniques dépendent très largement des fonds publics nationaux, qui représentent en moyenne plus de 70% du budget total alloué aux sciences océaniques. De fait, ces fonds publics sont soumis aux fluctuations liées à la conjoncture : entre 2009 et 2013, des pays comme l'Italie, la Norvège et la Turquie ont augmenté leur financement tandis que l'Australie et l'Espagne réduisaient les leurs de manière significative pendant la même période.
Rendre les financements plus pérennes, notent les auteurs du Rapport, est d'autant plus important que les revenus tirés de l'exploitation économique de l'océan sont considérables. En 2010, l'OCDE évaluait à quelque 1,5 trillion de dollars la valeur ajoutée de l'océan. D'où la nécessité de diversifier les sources de financement.
Le secteur privé occupe une place croissante. Certains navires commerciaux se proposent pour collecter des données dans le cadre de programmes scientifiques. Par ailleurs un certain nombre d'ONG ou de fondations privées, à l'image de la Fondation Prince Albert II de Monaco ou de la Fondation David et Lucile Packard, financent des programmes relatifs à la science ou la protection de l'océan.