Le centre de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déclarer que le glyphosate est « probablement carcinogène pour les humains ». Lorsque l’on sait ce qu’est ce produit, l’on eut s’interroger sur le peu de bruit qu’a fait cette déclaration. En effet, le glyphosate est simplement l’herbicide le plus utilisé au monde.
Ce produit est très largement utilisé par les particuliers, mais ce sont surtout les industriels de l’agroalimentaire qui peuvent craindre que l’on aille vers l’interdiction d’un produit qu’ils affectionnent.
Si l’on en croit les informations publiées sur le site Les Amis de la Terre, « plus de 80% des OGM cultivés dans le monde sont modifiés pour pouvoir tolérer le glyphosate. » Ainsi, « l'évaluation par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), du glyphosate dont les ventes annuelles sont estimées à 6 milliards de dollars, devrait particulièrement inquiéter Monsanto, la compagnie qui mit le glyphosate sur le marché dans les années 70, sous la marque Roundup. »
Ce produit est très largement utilisé par les particuliers, mais ce sont surtout les industriels de l’agroalimentaire qui peuvent craindre que l’on aille vers l’interdiction d’un produit qu’ils affectionnent.
Si l’on en croit les informations publiées sur le site Les Amis de la Terre, « plus de 80% des OGM cultivés dans le monde sont modifiés pour pouvoir tolérer le glyphosate. » Ainsi, « l'évaluation par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), du glyphosate dont les ventes annuelles sont estimées à 6 milliards de dollars, devrait particulièrement inquiéter Monsanto, la compagnie qui mit le glyphosate sur le marché dans les années 70, sous la marque Roundup. »
Pas d’interdiction mais un argument de choc
« Le CIRC n'a aucun rôle règlementaire et ses décisions n'entrainent pas automatiquement d'interdiction ou des limitations dans l'utilisation. Par contre, c'est un argument de poids pour faire pression sur les législateurs » lit-on sur le site de l’association de défense de l’environnement.
Avec la publicité et la crédibilité qu’apportent l’OMS, il y a fort à parier que les législateurs vont s’emparer de la question et réfléchir à la suppression de ce produit. L’enjeu sera alors de trouver un produit plus respectueux de la santé et de l’environnement qui garantira un niveau d’efficacité proche de celui du glyphosate.
Avec la publicité et la crédibilité qu’apportent l’OMS, il y a fort à parier que les législateurs vont s’emparer de la question et réfléchir à la suppression de ce produit. L’enjeu sera alors de trouver un produit plus respectueux de la santé et de l’environnement qui garantira un niveau d’efficacité proche de celui du glyphosate.