L’OIAC propose son expertise pour étudier la piste de l’empoisonnement présumé de l’opposant russe Navalny

Sébastien Arnaud
24/09/2020


L’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a proposé à l’Allemagne son expérience et son savoir-faire dans l’analyse des produits toxiques dans le dossier de l’empoisonnement présumé de l’opposant russe Alexeï Navalny.



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L’OIAC propose son aide pour enquêter sur les soupçons d’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny. Alors que les résultats d’un laboratoire allemand puis de deux autres laboratoires – dont un Français – sont contestés par la Russie, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a fait une proposition officielle à l’Allemagne. « LA HAYE, Pays-Bas-17 septembre 2020-Suite à la déclaration du Directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), S.E. Monsieur Fernando Arias, le 3 septembre 2020, concernant l'empoisonnement présumé de M. Alexeï Navalny avec un agent neurotoxique, le Secrétariat technique de l'OIAC a reçu de la République fédérale d'Allemagne une demande d'assistance technique au titre de l'article VIII de l'article VIII de l'article VIII de la Convention sur les armes chimiques (CWC) », explique le communiqué de l’organisation.
 
Tout début de septembre, un laboratoire allemand a assuré avoir identifié l’agent neurotoxique du « groupe Novicho ». « Sur cette base, le Secrétariat technique a adopté des mesures préparatoires spécifiques pour être prêt à répondre à toute demande de l'Allemagne. Tout au long de ce processus, le Secrétariat technique est resté en contact permanent avec les autorités allemandes en attendant leur décision. Des contacts ont également été maintenus avec d'autres États parties à la CWC. Une équipe d'experts du Secrétariat technique a recueilli de façon indépendante des échantillons biomédicaux de M. Navalny pour analyse par des laboratoires désignés par l'OIAC. Les résultats de cette analyse sont à venir et seront communiqués aux autorités allemandes » appuie le texte.
 
Après l’avis de trois laboratoires, l’expertise de l’agence internationale serait un pas de plus vers la vérité dans ce feuilleton politique russe qui a considérablement tendu les relations diplomatiques entre la Russie et la France. L’Élysée ayant vertement dénoncé l’empoisonnement par les autorités russe, sur foi des résultats du laboratoire français. Suscitant la colère de Moscou.