ILD
Les éoliennes en mer ne font pas consensus auprès des riverains. Il existe encore de nombreux verrous et consensus à trouver avec les pécheurs notamment, mais aussi les professionnels du tourisme qui fustige à raison le massacre de paysages par l’arrivée de grandes structures blanches au milieu de baies de plaisance. Ces sujets sont importants, mais pas du ressort de l’Ifremer qui, de son côté, continue à progresser dans l’aspect technologique de l’éolien offshore. Par communiqué, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, en dit plus sur les avancées du très prometteur projet Eolink qu’il soutient.
« La structure mesure 7 m de long et 6 m de large, avec des pales qui culminent à 22 m au-dessus de la mer. Pourtant, il s'agit d'un prototype à l'échelle 1/10e. Pales, nacelle, flotteur et ancrages : l'ensemble de la conception a été réalisé par EOLINK, créée en 2015 sur le technopole de Plouzané (29) » commence le texte.
Trois aspects particulièrement innovants sont mis en avant. D’abord, « son architecture, tout d'abord. Le mât conventionnel est remplacé par quatre bras qui permettent d'améliorer la résistance de la structure, réduisant ainsi sa masse et son coût. Cette architecture permet d'installer un rotor plus grand, pour davantage d'électricité, sur un plus petit flotteur, donc moins coûteux ». Ensuite, l’installation sur flotteur donne plus de flexibilité et la possibilité de s’adapter aux vents. Enfin, affirme le dirigeant de Eolink, Marc Guyot, « à terme, une telle éolienne pourra produire 12 MW, permettant de réduire le coût de production électrique de 20 à 25%, par rapport aux références actuelles 6MW. »
Encore plusieurs mois de test en conditions réelles est nécessaire pour confirmer les encourageants prévisions grâce aux infrastructures de l’Ifremer. « Ce bassin, rempli d'eau de mer, a la longueur d'une piscine olympique (50 m). Il est équipé d'un générateur de houle permettant de reproduire divers états de mer, depuis une houle régulière jusqu'à des vagues focalisées. Le dispositif est complété d'une soufflerie, avec 12 ventilateurs produisant un vent uniforme ou turbulent allant jusqu'à 9 m/s » explique le communiqué. Jusqu’ici, l’éolienne tient bien le choc face aux simulations de fortes tempêtes.
« La structure mesure 7 m de long et 6 m de large, avec des pales qui culminent à 22 m au-dessus de la mer. Pourtant, il s'agit d'un prototype à l'échelle 1/10e. Pales, nacelle, flotteur et ancrages : l'ensemble de la conception a été réalisé par EOLINK, créée en 2015 sur le technopole de Plouzané (29) » commence le texte.
Trois aspects particulièrement innovants sont mis en avant. D’abord, « son architecture, tout d'abord. Le mât conventionnel est remplacé par quatre bras qui permettent d'améliorer la résistance de la structure, réduisant ainsi sa masse et son coût. Cette architecture permet d'installer un rotor plus grand, pour davantage d'électricité, sur un plus petit flotteur, donc moins coûteux ». Ensuite, l’installation sur flotteur donne plus de flexibilité et la possibilité de s’adapter aux vents. Enfin, affirme le dirigeant de Eolink, Marc Guyot, « à terme, une telle éolienne pourra produire 12 MW, permettant de réduire le coût de production électrique de 20 à 25%, par rapport aux références actuelles 6MW. »
Encore plusieurs mois de test en conditions réelles est nécessaire pour confirmer les encourageants prévisions grâce aux infrastructures de l’Ifremer. « Ce bassin, rempli d'eau de mer, a la longueur d'une piscine olympique (50 m). Il est équipé d'un générateur de houle permettant de reproduire divers états de mer, depuis une houle régulière jusqu'à des vagues focalisées. Le dispositif est complété d'une soufflerie, avec 12 ventilateurs produisant un vent uniforme ou turbulent allant jusqu'à 9 m/s » explique le communiqué. Jusqu’ici, l’éolienne tient bien le choc face aux simulations de fortes tempêtes.