Crédits : agoracosmopolitan.com
Le tsunami de mars 2011 avait fortement endommagé les réacteurs de la centrale de Fukushima. Des fuites et contaminations ont depuis été constatées sur le site.
La vague d’une quinzaine de mètres a cependant épargné les réacteurs 5 et 6. Jusqu’ici l’Etat japonais était resté vague sur leur sort. Les pistes de démantèlement ont été étudiées par les autorités mais leur coût a finalement eu raison du projet. Leur fin d’activité ne fait plus aucun doute.
La vague d’une quinzaine de mètres a cependant épargné les réacteurs 5 et 6. Jusqu’ici l’Etat japonais était resté vague sur leur sort. Les pistes de démantèlement ont été étudiées par les autorités mais leur coût a finalement eu raison du projet. Leur fin d’activité ne fait plus aucun doute.
Stockage d’eau contaminée
De nombreuses interrogations planaient autour des structures non abimées de la centrale. Pour certain, leur parfait état de marche semblait justifier leur démantèlement pour réutilisation ailleurs. D’autres estimaient que, par mesure de précaution, l’ensemble du site devait être considéré comme sinistré. C’est finalement le coût, jugé excessif par les autorités, qui aura mis un terme à la discussion. Les deux réacteurs ne produiront plus d’électricité et seront détruits au même titre que ceux qui ont causé la catastrophe.
Pour l’heure, le défi de Tepco, l’opérateur du site, est de bien gérer le stockage de l’eau contaminée. Au moment de la catastrophe, les ingénieurs de l’opérateur avaient déversé des milliers de tonnes d’eau de mer pour refroidir les cœurs fondus des réacteurs. Aujourd’hui encore quelques 400 tonnes d’eau de mer sont injectées pour stabiliser la température. Résultat de ces pratiques, les cuves se multiplient aux alentours du site pour stocker l’eau contaminée.
Tepco étudie les solutions de filtrage de l’eau contaminée. Les procédés à l’étude visent à nettoyer l’eau des substances les plus nocives afin de rejeter le reste dans l’océan. Les scientifiques affirment avancer dans ce sens tout en reconnaissant qu’ils ne seront pas capables d’éliminer le tritium, forme radioactive de l’hydrogène.
La gestion de la crise, presque trois ans après l’événement, est gérée de manière volontariste par l’Etat. Un plan d’action de 360 millions d’euros a été engagé en septembre 2013.
Pour l’heure, le défi de Tepco, l’opérateur du site, est de bien gérer le stockage de l’eau contaminée. Au moment de la catastrophe, les ingénieurs de l’opérateur avaient déversé des milliers de tonnes d’eau de mer pour refroidir les cœurs fondus des réacteurs. Aujourd’hui encore quelques 400 tonnes d’eau de mer sont injectées pour stabiliser la température. Résultat de ces pratiques, les cuves se multiplient aux alentours du site pour stocker l’eau contaminée.
Tepco étudie les solutions de filtrage de l’eau contaminée. Les procédés à l’étude visent à nettoyer l’eau des substances les plus nocives afin de rejeter le reste dans l’océan. Les scientifiques affirment avancer dans ce sens tout en reconnaissant qu’ils ne seront pas capables d’éliminer le tritium, forme radioactive de l’hydrogène.
La gestion de la crise, presque trois ans après l’événement, est gérée de manière volontariste par l’Etat. Un plan d’action de 360 millions d’euros a été engagé en septembre 2013.