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Le moment n’était pas agréable pour Jean-Bernard Levy, le patron d’EDF. La remise au gouvernement du rapport sur l’EPR de Flamanville s’est avérée encore plus sévère que ce que l’on imaginait. Jean-Martin Folts, ancien patron de PSA et auteur du rapport, n’a pas fait de détours pour qualifier la situation d’ « échec pour EDF». Il s’en est pris à l’incompétence technique du groupe, à une défaillance de « culture de qualité », n’hésitant pas à montrer du doigt de gros défauts de gouvernance.
Si le moment était gênant, moins de franchise aurait été suspect. Le chantier a été lancé en 2006, il devait durer quatre ans et couter trois milliards de dollars. Nous sommes en 2019, le réacteur est désormais attendu pour 2022 et EDF aura dépensé plus de 12 milliards d’euros pour le projet. « Le ministre de l'Économie n'a pas fait dans la demi-mesure ce lundi. Lors de sa prise de parole au ministère de l'Économie et des finances, il a eu des mots très durs, estimant que l'audit mettait en lumière un « manque de rigueur inacceptable ». Et de poursuivre : « La filière nucléaire doit se ressaisir et se remettre aux meilleurs standards. » À ses côtés, Jean-Bernard Levy, le PDG d'EDF, regarde ses souliers pendant que le ministre enfonce le clou : « L'Etat joue son rôle qui est de garantir qu'on redresse la barre. (Ce rapport) est un exercice de transparence sans précédent dans l'histoire d'EDF », rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France , qui était sur place lors de la remise du rapport.
Dans un secteur énergétique dont on perçoit mal l’avenir à moyen et long terme – notamment la place et le cout réel des énergies renouvelables – le fiasco industriel de Flamanville ajoute de la confusion. Pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2, la France est tentée de maintenir sa filière nucléaire, mais avec les surcouts et surcoûts à répétition la planification est encore plus complexe.
Si le moment était gênant, moins de franchise aurait été suspect. Le chantier a été lancé en 2006, il devait durer quatre ans et couter trois milliards de dollars. Nous sommes en 2019, le réacteur est désormais attendu pour 2022 et EDF aura dépensé plus de 12 milliards d’euros pour le projet. « Le ministre de l'Économie n'a pas fait dans la demi-mesure ce lundi. Lors de sa prise de parole au ministère de l'Économie et des finances, il a eu des mots très durs, estimant que l'audit mettait en lumière un « manque de rigueur inacceptable ». Et de poursuivre : « La filière nucléaire doit se ressaisir et se remettre aux meilleurs standards. » À ses côtés, Jean-Bernard Levy, le PDG d'EDF, regarde ses souliers pendant que le ministre enfonce le clou : « L'Etat joue son rôle qui est de garantir qu'on redresse la barre. (Ce rapport) est un exercice de transparence sans précédent dans l'histoire d'EDF », rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France , qui était sur place lors de la remise du rapport.
Dans un secteur énergétique dont on perçoit mal l’avenir à moyen et long terme – notamment la place et le cout réel des énergies renouvelables – le fiasco industriel de Flamanville ajoute de la confusion. Pour atteindre les objectifs d’émissions de CO2, la France est tentée de maintenir sa filière nucléaire, mais avec les surcouts et surcoûts à répétition la planification est encore plus complexe.