ILD
L’Afrique a jusqu’ici été surtout convoitée par les groupes et les économies à la recherche de matières premières. Premier vecteur de richesse, l’exploitation des sous-sols africains a aussi été à l’origine de maux importants : corruption, clientélisme, maladie hollandaise. La baisse des cours du pétrole a ainsi été reçu comme un très mauvaise nouvelle pour les exportateurs de pétrole. Cependant, sur le moyen et long terme, il pourrait s’agit d’une formidable occasion de diversifier les économies africaines riches aussi en potentiel de production d’énergie renouvelable. « On savait le secteur des énergies fossiles en perte de vitesse avec la chute des cours mondiaux du pétrole en particulier. Mais d'après l'étude signée Havas Horizons et l'institut Choiseul, qui a sondé une cinquantaine d'investisseurs étrangers, l'heure est à l'optimisme, surtout sur le long terme. La moitié des personnes interrogées mentionnent l'énergie comme premier secteur porteur, devant les services financiers, les transports et l'agriculture » résume RFI , radio de référence sur les sujets africains.
Soleil, vent, fleuves
« Leur optimisme est porté notamment par le secteur des énergies renouvelables. Avec son potentiel solaire, hydrologique, éolien et thermal, le continent peut devenir une référence mondiale en la matière, disent les sondés. Dans le top 5 des Etats à fort potentiel énergétique, on retrouve le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Maroc, ou encore l'Afrique du Sud. Ces deux derniers ont misé sur le développement du solaire. 51% des investisseurs sondés jugent cette énergie prometteuse » continue la radio de l’audiovisuel extérieur français.
Si le potentiel est prometteur et les investisseurs alléchés, le principal obstacle repose sur les garanties que les pays peuvent donner aux investisseurs. Alors que les investisseurs publics et institutionnels s’inquiètent plus aisément des retombées et redistributions pour la population, le secteur privé s’interroge sur la stabilité des partenaires africains. Dans ce domaine aussi les disparités sont très importantes entre les pays.
Si le potentiel est prometteur et les investisseurs alléchés, le principal obstacle repose sur les garanties que les pays peuvent donner aux investisseurs. Alors que les investisseurs publics et institutionnels s’inquiètent plus aisément des retombées et redistributions pour la population, le secteur privé s’interroge sur la stabilité des partenaires africains. Dans ce domaine aussi les disparités sont très importantes entre les pays.