Les enjeux ne sont pas les mêmes pour l’Afrique. Émissions plus faibles mais tendance à la progression, les pays africains cherchent à développer leur capacité énergétique plutôt que d’opérer une transition du type des pays post industriels. De ce point de vue, leur participation aux sommets internationaux pourrait être plus marquée si l’on portait plus d’attention sur l’avenir à moyen et long terme.
Pour saisir les enjeux du continent, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) multiplie les initiatives pour aider à la préparation de la COP26 qui doit avoir lieu cette année à Glasgow. Par communiqué des Nations Unies, le directeur de la technologie de la CEA, Jean-Paul Adam, souligne les enjeux propres du continent : « Selon M. Adam, il y a un nombre accru d'initiatives conformes aux recommandations de la CEA entreprises par les États membres aux niveaux national, sous-régional et régional afin d'exploiter l'économie verte et bleue pour mieux reconstruire l'avenir après la crise de COVID-19 et parvenir au développement durable. Parallèlement à ces initiatives, il fait remarquer une intégration accrue de la résilience climatique dans les plans nationaux de développement durable sur le continent ainsi qu'une augmentation des investissements dans l'action climatique. La CEA aide les pays à réviser leurs Contributions déterminés au niveau national, renforçant ainsi les engagements continentaux globaux pour relever les ambitions mondiales en matière de changement climatique. »
Pour jalonner ce travail, les Forums régionaux pour le développement durable se sont succédés juqu’à mars dernier avec la septième édition, le FRADD7 : « Mieux reconstruire l'avenir : Vers une Afrique résiliente et verte pour la réalisation du Programme 2030 et de l'Agenda 2063 » organisée par les deux Congo. « Le résultat le plus significatif obtenu a été un consensus sur les priorités et les options politiques de l'Afrique pour la mise en oeuvre du Programme 2030 et de l'Agenda 2063 dans le contexte de la COVID-19 lors du FRADD7 afin d'informer les processus mondiaux », commente Jean-Paul Adam.