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Quand Presstalis, l’ancien groupe de distribution de presse a été en cessation de paiement, ce sont les kiosquiers indépendants qui ont trinqué. Et le choc a été rude au sortir du confinement et de la fermeture des commerces pour ce secteur déjà peu robuste. Raison pour laquelle l’exécutif a fait passer par décret une aide publique. « Les marchands de journaux indépendants touchés par la crise sanitaire et les difficultés de l'ancien groupe de distribution de presse Presstalis vont toucher une "aide exceptionnelle" d'au moins 1 500 euros, selon un décret publié aujourd'hui au Journal officiel.L'objectif est de "garantir la continuité de la distribution de la presse" en instituant une aide "pour les diffuseurs de presse qui font face à une situation d'urgence du fait des conséquences de la crise sanitaire et de la cessation de paiement de la principale entreprise de distribution de presse au numéro", Presstalis, devenu France Messagerie en juillet, précise le décret », selon La Provence.
Si le décret précise le minimum de 1 500 euros, c’est que des kiosquiers de villes particulièrement touchées pourront toucher plus. A Lyon et Marseille, la somme pourrait monter jusqu’à 3 000 euros et à Ajaccio, Bordeaux, Nantes, Rennes et Toulouse à 2 000 euros. « Le 1er juillet, le tribunal de commerce de Paris avait validé l'offre des journaux quotidiens pour la reprise de Presstalis, qui est devenu France Messagerie. L'ex-géant de la distribution de presse en France avait évité la fermeture mi-mai grâce à son placement en redressement judiciaire, mais avait vu ses filiales en régions liquidées. Cette situation avait provoqué de grosses difficultés de distribution dans plusieurs régions françaises, alors que les marchands de journaux avaient déjà été frappés par le confinement lié au Covid-19. Lyon et Marseille avaient été particulièrement touchées : à Lyon, la presse nationale n'a pas été distribuée pendant six semaines en mai/juin après la liquidation judiciaire ; à Marseille, aucun accord n'a été trouvé pour reprendre la distribution des journaux nationaux absents des kiosques depuis trois mois (hormis le Figaro) » continue le quotidien local. Rappelant que le décret est la mise en pratique de la promesse du gouvernement d’une aide de 19 millions d’euros.
Si le décret précise le minimum de 1 500 euros, c’est que des kiosquiers de villes particulièrement touchées pourront toucher plus. A Lyon et Marseille, la somme pourrait monter jusqu’à 3 000 euros et à Ajaccio, Bordeaux, Nantes, Rennes et Toulouse à 2 000 euros. « Le 1er juillet, le tribunal de commerce de Paris avait validé l'offre des journaux quotidiens pour la reprise de Presstalis, qui est devenu France Messagerie. L'ex-géant de la distribution de presse en France avait évité la fermeture mi-mai grâce à son placement en redressement judiciaire, mais avait vu ses filiales en régions liquidées. Cette situation avait provoqué de grosses difficultés de distribution dans plusieurs régions françaises, alors que les marchands de journaux avaient déjà été frappés par le confinement lié au Covid-19. Lyon et Marseille avaient été particulièrement touchées : à Lyon, la presse nationale n'a pas été distribuée pendant six semaines en mai/juin après la liquidation judiciaire ; à Marseille, aucun accord n'a été trouvé pour reprendre la distribution des journaux nationaux absents des kiosques depuis trois mois (hormis le Figaro) » continue le quotidien local. Rappelant que le décret est la mise en pratique de la promesse du gouvernement d’une aide de 19 millions d’euros.