La livraison express et les retours gratuits, des facilités qui ont leur impact environnemental
Acheter en ligne est devenu un confort quotidien pour de nombreux Français. Cependant, les pratiques courantes telles que les livraisons express gratuites et les retours facilités présentent des défis écologiques majeurs. Ces services, bien que pratiques, contribuent de manière significative à l'empreinte carbone globale. Par exemple, en 2021, les émissions de carbone d’Amazon se sont élevées à 71,54 millions de tonnes, équivalentes à l'empreinte carbone d'un pays comme le Bangladesh.
Les retours gratuits, un avantage apprécié des consommateurs, entraînent une augmentation des déplacements des transporteurs. En 2019, Amazon a enregistré 110 millions de colis retournés. En moyenne, les camions de livraison sont vides à 43%, soulignant l'inefficacité de la distribution et son impact environnemental.
Les retours gratuits, un avantage apprécié des consommateurs, entraînent une augmentation des déplacements des transporteurs. En 2019, Amazon a enregistré 110 millions de colis retournés. En moyenne, les camions de livraison sont vides à 43%, soulignant l'inefficacité de la distribution et son impact environnemental.
Groupement des commandes et livraison en points relais
Face à cet état des choses clairement de mauvaise augure pour l’environnement, Jumpl a décidé d’informer ses clients de manière très visible sur l’impact carbone de leurs achats. Dès qu’un article est ajouté au panier sur le site et qu’une adresse et un mode d’expédition sont choisis, l’impact carbone de sa livraison s’affiche en haut à droite de chaque page. Chaque article supplémentaire ajouté alourdit l’empreinte carbone, mais il est toutefois possible de la limiter.
Pour ce faire, grouper ses achats pour limiter les livraisons séparées est une approche efficace. De même, la livraison en point relais et non à domicile réduit considérablement l'empreinte carbone du « dernier kilomètre » : au lieu de livrer dix adresses, le livreur dépose les dix colis dans le point relais. Une manière efficace de limiter les émissions de CO2, à condition bien sûr que les clients viennent chercher leurs colis à pied ou à vélo.
Pour ce faire, grouper ses achats pour limiter les livraisons séparées est une approche efficace. De même, la livraison en point relais et non à domicile réduit considérablement l'empreinte carbone du « dernier kilomètre » : au lieu de livrer dix adresses, le livreur dépose les dix colis dans le point relais. Une manière efficace de limiter les émissions de CO2, à condition bien sûr que les clients viennent chercher leurs colis à pied ou à vélo.
Éducation des consommateurs et actions concrètes
La prise de conscience sur ce sujet au sein de la société est d’ailleurs déjà en marche. En 2022, une étude Harris Interactive révélait que seuls 63% des Français considèrent la livraison comme respectueuse de l'environnement. Pour aller plus loin, Jumpl propose d’ailleurs des initiatives telles que la possibilité d’utiliser la cagnotte (créditée après chaque commande) pour la reforestation via un partenariat avec Tree-nation. Cette démarche vise non seulement à compenser l'empreinte CO2 mais aussi à inciter les consommateurs à être actifs dans la gestion de leur impact environnemental.