« Jour de dépassement » : des mesures concrètes pour qu’il recule

05/05/2022


Global Footprint Network calcule chaque année la date à laquelle l’humanité a consommé les ressources renouvelables. Fin juillet l’an dernier à l’échelle planétaire c’était le 6 mai pour la France. D’après la branche française de l’ONG WWF dans une interview publiée par « 20 Minutes », des mesures concrètes permettraient de gagner près d’un mois.



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La France tire la moyenne vers le bas. Le Global Footprint Network estimait l’an dernier au 29 juillet la date à laquelle l’humanité a consommé l’intégralité des ressources disponibles sur une année. Tandis que pour la France, cette date était fixée au 6 mai. Ce qui signifie que si l’intégralité des habitants du monde consommait comme le fait la France, les réserves naturelles seraient encore plus attaquées. 
Dans une interview à 20 Minutes, un responsable du WWF France détaille les conclusions d’un rapport publié par la branche locale de l’ONG. Il fait le point sur la situation de notre pays et donne quelques pistes pour améliorer la situation. « Le Jour du dépassement revient à déterminer la surface terrestre qui serait nécessaire pour subvenir aux consommations de la population française. Pour reconstituer les stocks de poissons que nous consommons, les produits forestiers que nous achetons… Six empreintes sont prises en compte : agriculture, prairies, produits forestiers, pêche, artificialisation et empreinte carbone. C’est cette dernière – soit la quantité de surface nécessaire pour absorber nos émissions de gaz à effet de serre – qui l’emporte largement. Elle compte pour 57 % de notre empreinte totale. Suivent l’agriculture (18 %), les produits forestiers (12 %), les prairies et la pêche (5 % tous les deux) et l’artificialisation (3 %) » explique le quotidien gratuit.

Le WWF estime que la France pourrait gagner 25 jours dans cette approche du Global Footprint avec quelques objectifs politiques : « Il comprend de grands objectifs à atteindre à l’horizon 2027, plus importants que ceux que la France s’est fixés pour 2030. Notamment sur nos consommations d'énergie. Nous proposons, par exemple, de jouer beaucoup plus sur les leviers sobriété et efficacité énergétique, en visant une baisse de 16 % de nos consommations d’énergie. En parallèle, ce scénario s’appuie sur un développement massif et concerté des énergies renouvelables,  point sur lequel nous sommes en retard en France ».

Lire ici en intégralité l’interview publiée par « 20 Minutes »