Creative Commons - Pixabay
A-t-il été tué en raison de ses engagements ? La question demeure sans réponse. José Antonio Teruel, 72 ans, a été abattu par balles dimanche 27 septembre. Son épouse et son beau-frère ont également été tués au même moment. « Dimanche, vers 18h30, heure locale, deux personnes portant des armes à feu ont fait irruption dans la maison où les victimes se réunissaient en famille et les ont abattues. La police a avancé dans un communiqué que des « problèmes personnels » auraient motivé l'attaque. Certains médias affirment qu'une quatrième personne a été abattue, mais aucune identité n'a été avancée et la police n'en a rien dit » raconte Le Parisien-Aujourd’hui en France .
Farouche défenseur des forêts et de la biodiversité dans son pays, la mort de Teruel revêt un caractère tout particulier du fait des nombreux meurtres de militants environnementaux enregistrés dans ce pays. « Plus de 130 militants écologistes ont été tués entre 2009 et 2019, ce qui fait du Honduras l'un des pays les plus dangereux pour les défenseurs de l'environnement, selon l'ONG Global Witness. Teruel a récemment pris part à des réunions réunissant des habitants de Patuca et la Compagnie électrique du Honduras, l'ENEE, en conflit à cause d'un barrage hydroélectrique. Respecté, il avait aussi coordonné en décembre 2017 l'action de Caritas Honduras, l'organisme de l'Église hondurienne qui a tenté de veiller au processus démocratique lors de l'élection présidentielle alors que de violents heurts avaient perturbé la campagne. Marco Tulio, son beau-frère, était un éleveur renommé » appuie le quotidien français.
Soulignant ainsi qu’une large part de mystère demeure dans ce pays où les violences de ce type sont courantes : « Sa mort porte à 85 le nombre de journalistes, employés ou propriétaires de médias assassinés depuis 2001 au Honduras, et 90 % de ces crimes sont restés impunis, a dénoncé la directrice de l'ONG Comité pour la libre expression (C-Libre). »
Farouche défenseur des forêts et de la biodiversité dans son pays, la mort de Teruel revêt un caractère tout particulier du fait des nombreux meurtres de militants environnementaux enregistrés dans ce pays. « Plus de 130 militants écologistes ont été tués entre 2009 et 2019, ce qui fait du Honduras l'un des pays les plus dangereux pour les défenseurs de l'environnement, selon l'ONG Global Witness. Teruel a récemment pris part à des réunions réunissant des habitants de Patuca et la Compagnie électrique du Honduras, l'ENEE, en conflit à cause d'un barrage hydroélectrique. Respecté, il avait aussi coordonné en décembre 2017 l'action de Caritas Honduras, l'organisme de l'Église hondurienne qui a tenté de veiller au processus démocratique lors de l'élection présidentielle alors que de violents heurts avaient perturbé la campagne. Marco Tulio, son beau-frère, était un éleveur renommé » appuie le quotidien français.
Soulignant ainsi qu’une large part de mystère demeure dans ce pays où les violences de ce type sont courantes : « Sa mort porte à 85 le nombre de journalistes, employés ou propriétaires de médias assassinés depuis 2001 au Honduras, et 90 % de ces crimes sont restés impunis, a dénoncé la directrice de l'ONG Comité pour la libre expression (C-Libre). »