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A coups d’emprisonnements arbitraires et de pressions assumées, Pékin veut faire entrer Hong Kong dans le rang. Et de ce point de vue, le pouvoir chinois n’a pas peur de créer des martyrs ou des victimes symboliques de son autoritarisme. Lundi 10 aout, des proches du patron de presse Jimmy Lai ont annoncé qu’il avait été arrêté et sa société perquisitionnée. « Dans un communiqué, la police a fait état de sept arrestations pour des soupçons de collusion avec des forces étrangères - une des infractions visées par la loi sur la sécurité nationale qui a été imposée fin juin par Pékin - et fraude. Considérée comme une réponse de Pékin aux mois de manifestations prodémocratie qui avaient ébranlé l'ex-colonie britannique en 2019, la loi donne aux autorités de nouveaux pouvoirs pour réprimer quatre types de crimes contre la sécurité de l'Etat: la subversion, le séparatisme, le terrorisme et la collusion avec des forces extérieures » rapporte l’AFP.
En arrêtant un militant par voie de presse pour collusion avec des puissances étrangères, Pékin assume pleinement un virage autoritaire et l’utilisation des nouvelles infractions pour museler son opposition.
« Pour beaucoup de Hongkongais engagés dans la mouvance prodémocratie, M. Lai est un héros, un patron de tabloïd qui a bâti sa fortune seul, et le seul patron de presse hongkongais qui tienne tête au pouvoir central chinois. Rares sont les Hongkongais qui attirent autant la haine de Pékin que M. Lai, que les médias d'Etat chinois qualifient régulièrement de "traître" en l'accusant d'être l'instigateur de la contestation de 2019. Les accusations de collusion avec une puissance étrangère ont redoublé l'an passé, quand M. Lai a rencontré le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et le vice-président Mike Pence » appuie l’agence de presse.
Au-delà du cas particulier de Jimmi Lai, l’arrestation d’une figure symbolique des particularités de Hong-Kong confirme qu’après des mois de lutte pour la conservation des particularités locales, l’ancienne colonie britannique est appelée à rentrer dans le rang.
En arrêtant un militant par voie de presse pour collusion avec des puissances étrangères, Pékin assume pleinement un virage autoritaire et l’utilisation des nouvelles infractions pour museler son opposition.
« Pour beaucoup de Hongkongais engagés dans la mouvance prodémocratie, M. Lai est un héros, un patron de tabloïd qui a bâti sa fortune seul, et le seul patron de presse hongkongais qui tienne tête au pouvoir central chinois. Rares sont les Hongkongais qui attirent autant la haine de Pékin que M. Lai, que les médias d'Etat chinois qualifient régulièrement de "traître" en l'accusant d'être l'instigateur de la contestation de 2019. Les accusations de collusion avec une puissance étrangère ont redoublé l'an passé, quand M. Lai a rencontré le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et le vice-président Mike Pence » appuie l’agence de presse.
Au-delà du cas particulier de Jimmi Lai, l’arrestation d’une figure symbolique des particularités de Hong-Kong confirme qu’après des mois de lutte pour la conservation des particularités locales, l’ancienne colonie britannique est appelée à rentrer dans le rang.