Alors qu’en 2008, les Jeux Olympiques chinois avaient été marqués par des campagnes de militants des droits de l’Homme, dans le dossier des jeux d’hiver 2022, la polémique est née avant même la désignation d’un organisateur. En effet, le fait que de la neige artificielle soit envisagée dans la candidature chinoise interroge sur l’impact environnemental de ce procédé, les représentants de la candidature ont vite réagi.
D’après eux, cette donnée ne doit pas perturber la décision du comité. Lors d’une conférence de presse ils ont présenté les conclusions d’un rapport d’évaluation qui affirme que ce problème est « très contrôlable ».
A peine 1% des ressources annuelles de la région
« La question de la neige a été posée mais nous sommes confiants dans le fait que nous avons des ressources en eau suffisantes pour satisfaire les besoins des Jeux » explique Yang Lan, la directrice adjointe de la candidature chinoise citée par l’AFP.
A propos des conséquences sur les ressources en eau, la responsable a affirmé que « l'eau que nous utiliserons pour la fabrication de neige représente environ 1% des ressources annuelles en eau de la région. Nous pensons donc que l'impact sur l'environnement est très contrôlable. »
Quant à la question de la qualité de l’air et de l’impact du procédé de fabrication de la neige, « je pense que nous y avons répondu de façon efficace et que les membres du CIO ont été satisfaits de nos réponses. »
Considérée comme un candidat sérieux, la Chine avait déchanté en voyant le CIO relever l’importance de la neige artificielle dans le dossier de Pékin. Le comité olympique avait par ailleurs relevé que le recours à la neige artificielle allait obliger la Chine a détourner de l’eau et que l’impact sur l’agriculture pourrait poser un problème.