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Qu’est ce qui fait qu’un médicament peut être considéré comme « essentiel » ? Le gouvernement a retenu 450 médicaments en les classant dans cette catégorie afin d’obtenir des industriels qu’ils aient en permanence quatre mois de stocks. Une mesure anti-pénurie globalement saluée par les professionnels et le secteur médical tant les risques de pénuries ont créé des inquiétudes ces derniers mois. « Antidiabétiques, antibiotiques, anticoagulants, antidépresseurs, antipsychotiques… Plus de deux semaines après sa publication, la liste des 450 médicaments dits essentiels présentée comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre les pénuries, par François Braun, ministre de la Santé, et Roland Lescure, ministre de l’Industrie, soulève des critiques. « Pour ces molécules, les industriels devront avoir quatre mois de stocks », a annoncé le premier », rapporte Le Monde.
Mais le quotidien relève de sérieux doutes de la part des professionnels de santé. « Si la plupart des professionnels de santé contactés par Le Monde saluent l’intention, ils fustigent l’opacité de la méthode et s’étranglent de voir certains médicaments y figurer et d’autres pas. Le plus surprenant étant la présence de médicaments positionnés comme étant sans intérêt thérapeutique majeur par la Haute Autorité de santé, qui n’a pas été sollicitée, et ceux qui ne sont plus prescrits depuis belle lurette. »
Les critiques relèvent le fait que l’exécutif a sélectionné les médicaments les plus prescrits, sans consulter les organismes chargés des recommandations. « Exemple avec la présence de la fluindione (plus connu sous le nom de Previscan). Depuis 2018 et un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), cet anticoagulant est banni de toute nouvelle prescription. L’ANSM non plus n’a pas été sollicitée. La redondance – une centaine – de certains médicaments est aussi critiquée », rapporte Le Monde.
Il y a aussi des médicaments qui sont absolument nécessaires – notamment dans le traitement de l’asthme – qui n’ont pas été retenus.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Mais le quotidien relève de sérieux doutes de la part des professionnels de santé. « Si la plupart des professionnels de santé contactés par Le Monde saluent l’intention, ils fustigent l’opacité de la méthode et s’étranglent de voir certains médicaments y figurer et d’autres pas. Le plus surprenant étant la présence de médicaments positionnés comme étant sans intérêt thérapeutique majeur par la Haute Autorité de santé, qui n’a pas été sollicitée, et ceux qui ne sont plus prescrits depuis belle lurette. »
Les critiques relèvent le fait que l’exécutif a sélectionné les médicaments les plus prescrits, sans consulter les organismes chargés des recommandations. « Exemple avec la présence de la fluindione (plus connu sous le nom de Previscan). Depuis 2018 et un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), cet anticoagulant est banni de toute nouvelle prescription. L’ANSM non plus n’a pas été sollicitée. La redondance – une centaine – de certains médicaments est aussi critiquée », rapporte Le Monde.
Il y a aussi des médicaments qui sont absolument nécessaires – notamment dans le traitement de l’asthme – qui n’ont pas été retenus.
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