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« Déjà très contrôlé, l’Internet chinois pourrait le devenir plus encore avec la présence d’agents de police au sein des groupes opérant les sites les plus populaires du pays. Et ce alors que la présidence de Xi Jinping accroît la censure sur ceux qui peuvent être source d’agitation – universitaires ou avocats, organisations non gouvernementales – et sur les plates-formes façonnant l’opinion publique, en premier lieu le Web et la presse » annonce le journal Le Monde.
Dans un article consacré à ce sujet, le quotidien de l’après-midi expose la problématique de la censure de l’internet par les autorités chinoises. Pour Pékin, le contrôle des flux web nécessite des efforts technologiques de taille avec la collaboration d’opérateurs économiques et de groupes.
Dans un article consacré à ce sujet, le quotidien de l’après-midi expose la problématique de la censure de l’internet par les autorités chinoises. Pour Pékin, le contrôle des flux web nécessite des efforts technologiques de taille avec la collaboration d’opérateurs économiques et de groupes.
RSE et libertés individuelles
Trop souvent la RSE est comprise comme un ensemble d’actions en faveur de l’environnement ou tout au plus comme un engagement en faveur de la société. Mais dans des zones plus complexes politiquement, le comportement des groupes internationaux peut être crucial.
C’est notamment le cas des réseaux sociaux et des groupes technologiques sur le marché chinois. Pour ces acteurs économiques, les principes de responsabilité devraient entrainer une réflexion sur ce que signifie un partenariat avec les autorités locales. Trop souvent, montre Le Monde, le potentiel du marché chinois a raison de tous les scrupules : « Aux géants occidentaux du Web, Lu Wei (responsable chinois de la question NDLR) explique qu’il leur faudra se plier aux coutumes locales sans sourciller, non sans un certain succès. Le recevant en Californie en décembre 2014, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, dont le site est inaccessible du côté chinois de la « grande muraille du Web », avait pris soin de poser sur son bureau un exemplaire de la compilation de discours de Xi Jinping titrée La Gouvernance de la Chine, précisant qu’il en conseille la lecture à ses employés. En juin 2014, LinkedIn avait reconnu censurer les messages provenant d’usagers chinois. »
Lire en intégralité l’article du journal Le Monde
C’est notamment le cas des réseaux sociaux et des groupes technologiques sur le marché chinois. Pour ces acteurs économiques, les principes de responsabilité devraient entrainer une réflexion sur ce que signifie un partenariat avec les autorités locales. Trop souvent, montre Le Monde, le potentiel du marché chinois a raison de tous les scrupules : « Aux géants occidentaux du Web, Lu Wei (responsable chinois de la question NDLR) explique qu’il leur faudra se plier aux coutumes locales sans sourciller, non sans un certain succès. Le recevant en Californie en décembre 2014, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, dont le site est inaccessible du côté chinois de la « grande muraille du Web », avait pris soin de poser sur son bureau un exemplaire de la compilation de discours de Xi Jinping titrée La Gouvernance de la Chine, précisant qu’il en conseille la lecture à ses employés. En juin 2014, LinkedIn avait reconnu censurer les messages provenant d’usagers chinois. »
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