Creative Commons - Pixabay
Puisque les prix augmentent globalement, autant faire passer inaperçu des hausses de marges. Cette tentation pour les entreprises devient un sujet économique de premier plan. Car alors que les États dépensent beaucoup d’argent publique pour limiter les effets de l’inflation, voir des entreprises l’entretenir est un problème. Et c’est la BCE qui le dit.
« En appelant jeudi 15 mars à ouvrir un débat sur « un partage adéquat » du fardeau de l’inflation, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a mis un coup de projecteur sur une question cruciale : les entreprises ont-elles alimenté la hausse des prix en augmentant leurs marges ? Profitant du décalage entre la forte demande survenue après la crise liée à la pandémie de Covid-19 et une offre encore contrainte, certaines entreprises ont pu opportunément augmenter leurs prix de vente plus vite que leurs coûts de production », rapporte Le Monde.
On manque encore de données précises sur le phénomène et sur ses conséquences sur l’inflation. Les premières estimations tendent cependant à nuancer le tableau. Car si les marges ont bien contribué à l’inflation, elles ne sont pas le cœur du problème. « Rexecode fait un constat similaire : au dernier trimestre 2022, les marges des entreprises ont contribué à l’inflation. Mais, précise l’institut économique, il s’agit d’un « phénomène récent et d’ampleur limitée » et qui « tient beaucoup à des effets de rattrapage ». Sur le reste de l’année, tandis que les prix de production augmentaient de 9 % entre 2021 et 2022 en France, le niveau des marges a plutôt « eu un effet modérateur sur les prix » finaux, de l’ordre de 0,2 point » relève le quotidien français.
L’Insee a de son côté identifié une forte augmentation du taux de marge de l’agroalimentaire. L’institut estime dans une étude publiée la semaine dernière que la marge a dépassé le niveau de 2018 en 2022.
Lire ici en entier le décryptage du « Monde »
« En appelant jeudi 15 mars à ouvrir un débat sur « un partage adéquat » du fardeau de l’inflation, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a mis un coup de projecteur sur une question cruciale : les entreprises ont-elles alimenté la hausse des prix en augmentant leurs marges ? Profitant du décalage entre la forte demande survenue après la crise liée à la pandémie de Covid-19 et une offre encore contrainte, certaines entreprises ont pu opportunément augmenter leurs prix de vente plus vite que leurs coûts de production », rapporte Le Monde.
On manque encore de données précises sur le phénomène et sur ses conséquences sur l’inflation. Les premières estimations tendent cependant à nuancer le tableau. Car si les marges ont bien contribué à l’inflation, elles ne sont pas le cœur du problème. « Rexecode fait un constat similaire : au dernier trimestre 2022, les marges des entreprises ont contribué à l’inflation. Mais, précise l’institut économique, il s’agit d’un « phénomène récent et d’ampleur limitée » et qui « tient beaucoup à des effets de rattrapage ». Sur le reste de l’année, tandis que les prix de production augmentaient de 9 % entre 2021 et 2022 en France, le niveau des marges a plutôt « eu un effet modérateur sur les prix » finaux, de l’ordre de 0,2 point » relève le quotidien français.
L’Insee a de son côté identifié une forte augmentation du taux de marge de l’agroalimentaire. L’institut estime dans une étude publiée la semaine dernière que la marge a dépassé le niveau de 2018 en 2022.
Lire ici en entier le décryptage du « Monde »