Deux indices, un européen et un américain, viennent d’être lancés par le fabricant d’indices MSCI. Les sociétés qui composeront ces indices devront au préalable monter qu’elles ont un niveau d’émissions de carbone inférieur à la moyenne. « Ne cherchez pas : Total, Lafarge, Nestlé et bien d’autres ne font pas partie du nouvel indice lancé par l’américain MSCI » ironise le quotidien Les Echos. C’est le groupe Amundi, du fonds de pension suédois AP4 et du fonds de réserve pour les retraites (FRR), qui a demandé à MSCI de lancer ces indices.
Cité par le quotidien économique, Pascal Blanqué, responsable des investissements pour Amundi explique que « l’idée est d’apporter une solution pratique pour les investisseurs, sachant que le risque carbone est avéré. La question est de savoir comment agir pour abaisser l’empreinte carbone du portefeuille tout en réduisant la « tracking error » du portefeuille, c’est-à-dire la déviation de la performance du fonds par rapport à son indice de référence. »
Cité par le quotidien économique, Pascal Blanqué, responsable des investissements pour Amundi explique que « l’idée est d’apporter une solution pratique pour les investisseurs, sachant que le risque carbone est avéré. La question est de savoir comment agir pour abaisser l’empreinte carbone du portefeuille tout en réduisant la « tracking error » du portefeuille, c’est-à-dire la déviation de la performance du fonds par rapport à son indice de référence. »
Un pas vers le pragmatisme
Toute la logique de la RSE repose sur l’intérêt et l’effet vertueux. Il ne s’agit pas pour les entreprises ou les investisseurs d’être des philanthropes. Par l’évolution de la loi et la transparence vis-à-vis du grand public, les entreprises ont intérêt à mettre en place une stratégie RSE qui renvoie une bonne image des activités qu’elles entreprennent.
Dans le cas des indices « Low carbon » c’est la même logique qui prévaut. Ici les acteurs de ce projet ne veulent pas dresser une liste des entreprises qui polluent le moins mais envoyer un message utile aux investisseurs. « L’idée est simple : si le risque carbone augmente dans le temps et commence à se répercuter sur les comptes de certaines entreprises, ces indices « low carbon » auront une performance supérieure à son indice de référence, dans le cas contraire, sa performance sera proche, comme c’est le cas actuellement » décrypte très justement Les Echos.
Dans le cas des indices « Low carbon » c’est la même logique qui prévaut. Ici les acteurs de ce projet ne veulent pas dresser une liste des entreprises qui polluent le moins mais envoyer un message utile aux investisseurs. « L’idée est simple : si le risque carbone augmente dans le temps et commence à se répercuter sur les comptes de certaines entreprises, ces indices « low carbon » auront une performance supérieure à son indice de référence, dans le cas contraire, sa performance sera proche, comme c’est le cas actuellement » décrypte très justement Les Echos.